"C'est pourquoi j'aborde les choses plus détendu, vous voyez, à ce stade de ma carrière", a ajouté le Suisse. "Je pense que quelqu'un comme Rafa, avec l'année qu'il a eue (en 2017) et Novak avec ses 6 titres ici (à Melbourne) même si on ne sait pas où il en est physiquement, sont tout aussi favoris", a-t-il souligné. "Mais après tout, ce ne sont que des élucubrations. Les tableaux sont toujours difficiles", a-t-il prévenu.Après une année 2016 tronquée par les blessures, Federer a vécu une année 2017 époustouflante durant laquelle il a remporté son 5e Open d'Australie puis son 8e Wimbledon. "Jouer sans pression était très agréable après toutes ces années passées sous une pression intense. C'est pareil cette année", a souligné le Suisse.Fin prêtIl fera son entrée à Melbourne mardi face au Slovène Aljaz Bedene (51e mondial). Il pourrait théoriquement rencontrer le Belge David Goffin (7e), l'homme en forme de la fin de saison 2017, en quarts de finale. Malgré les sollicitations des medias et des sponsors, Federer assure avoir pu s'entraîner comme il a voulu pour ce premier tournoi du Grand Chelem de l'année, notamment en jouant et en remportant la Hopman Cup à Perth avec sa compatriote Belinda Bencic."Je pense que ça va encore m'aider cette année car il faut jouer exactement de la même façon sur les courts de Perth et de Melbourne", a-t-il expliqué en ajoutant: "Oui, l'entraînement a été parfait. Il n'y a rien à redire". Federer peut redevenir N.1 mondial à l'issue du tournoi s'il le remporte et que Nadal chute avant les quarts de finale. Mais il assure ne pas regarder à si longue échéance. "Je dois me concentrer sur l'avenir proche parce que j'ai mes propres problèmes, vous savez, avancer dans ma partie de tableau, mon jeu... C'est là-dessus que je me concentre, pas sur les autres joueurs plus loin dans le tableau", a-t-il détaillé. Voir sur Twitter