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Djokovic: "Une histoire d'amour avec la Rod Laver Arena"

Le Serbe Novak Djokovic a dit qu'il avait "une histoire d'amour avec la Rod Laver Arena" après y avoir gagné son sixième titre à l'Open d'Australie, à Melbourne, contre le Britannique Andy Murray.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Novak Djokovic (MIKE FREY / BACKPAGE IMAGES LTD)

Qu'est-ce qui a fait la différence?
Novak Djokovic: "Le deuxième set a été décisif. J'aurais pu faire mieux sur mes jeux de  service quand j'étais devant dans les deuxième et troisième sets. Il y a eu de  longs échanges et nous étions tous les deux souvent hors d'haleine. Je savais  qu'il allait falloir construire les points et être patient, être celui qui  prendrait les initiatives. Ça n'a pas toujours été possible, mais j'ai été bon  sur les points importants."   
   
Ce titre a-t-il une importance particulière?
N.D: "Tous les Grands Chelems sont importants à leur façon. Ce soir j'ai  marqué l'histoire en égalant Roy Emerson et ses six titres. Je suis très fier  d'être aux côtés de légendes comme Rod Laver et Bjorn Borg au nombre des titres  majeurs avec onze. C'était une motivation supplémentaire pour donner le  meilleur de moi-même, même si j'ai essayé de ne pas trop y penser. Onze titres,  c'est phénoménal, j'en suis très fier. Je joue le meilleur tennis de ma vie  depuis quinze mois. Dans ma vie privée aussi tout va bien. Nous allons essayer de continuer comme ça."
   
Y a-t-il un secret à votre réussite?
N.D: "Il n'y a pas une raison en particulier qui expliquerait mon succès. Ce  n'est pas si simple. Ce sont des années de sacrifice, d'engagement, pas  seulement à l'entraînement mais dans le style de vie. Il faut consacrer son  temps et son énergie à être le meilleur joueur possible. On ne peut pas séparer  les côtés professionnels et personnels parce qu'on n'est qu'une seule personne.  Il faut savoir régler les questions personnelles pour maximiser son potentiel  sportif. Je sais que les autres joueurs ont envie de devenir N.1 aussi, donc je  ne vais pas pouvoir me distraire plus de quelques jours." 
   
Vous n'avez jamais perdu une finale à l'Open d'Australie, comment  l'expliquez-vous?
N.D: "J'ai une histoire d'amour avec la Rod Laver Arena. C'est pour ça que  j'ai embrassé le court. J'espère que ça va durer longtemps".

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