Nom, Borg, prénom, Leo : le fils de Björn Borg affole le petit monde du tennis
Le fils de Björn Borg participe au tournoi de tennis des Petits As mardi, à Tarbes. À peine 13 ans, et Leo Borg fait déjà sensation sur les cours.
Alors que les adultes sont en plein Open d'Australie, à Melbourne, à 16 000 kilomètres de là, les tennismen de demain participent au tournoi des Petit As à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées. Du 19 au 29 janvier, les meilleurs joueurs internationaux, âgés de 12 à 14 ans, s'affrontent. C'est ici que se trouvent les futurs Nadal et Djokovic.
Parmi eux, un jeune joueur attire tous les regards : Leo Borg, 13 ans, le fils du mythique champion suédois Björn Borg, vainqueur de 11 tournois du Grand Chelem dans les années 70 et 80.
"C'est vraiment lui ?"
Dans le public, les spectateurs n'en reviennent pas. "J'hésitais au début, je me demandais si c'était vraiment lui, je me disais que ce n'était pas possible ! (...) Ça me fait plaisir, on voit le fils jouer en direct. Ça fait très très bizarre", sourient Patrick et Christelle.
Je suis ému ! C'est la tête de Björn Borg tout craché !
Patrick, un spectateur
Les Petits As de Tarbes avec Leo Borg #tennis #PetitsAs pic.twitter.com/EMn15q2Hth
— Fanny Lechevestrier (@fannylechevestr) 23 janvier 2017
Même chevelure blonde, même bandeau blanc autour de la tête. Un mimétisme avec Björn Borg jusque dans les ambitions. Tout timide, au milieu d'une nuée de caméras, la voix encore fluette, Leo se montre tout de même déjà déterminé. Son rêve ? "Devenir un joueur de tennis, un très bon joueur. Je veux gagner les tournois du Grand Chelem et faire partie des meilleurs. Enfin je l'espère !"
Le tennis, je n'ai que ça en tête. J'ai su très jeune que mon père était connu, mais ce n'est pas une pression particulière, pas du tout.
Leo Borg
Collé à lui, comme pour le protéger, son entraîneur, Rickard Billing, confirme : "Il est cool, c'est vraiment un gentil garçon. En fait, la première fois, le plus impressionné à l'idée de jouer devant son père, c'était moi, mais je ne connais pas de meilleur parent. Björn donne parfois des conseils à son fils, c'est normal. Mais il m'a dit : 'Je suis son père, j'étais joueur, mais le coach c'est toi'."
Sur le court, Leo n'est pas si zen que cela. Son attitude est plus proche de McEnroe que de son père, à vitupérer contre l'arbitre ou jeter sa raquette de dépit. Son nom, en tout cas, ne peut pas faire de mal au tournoi, même si son parcours s'est arrêté en huitièmes de finales. Il a perdu mercredi 25 janvier face au jeune Russe, Konstantin Zhzhenov.
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