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Rome : les joueurs se plaignent du manque... de terre battue

Le tournoi de Rome fait face à une grogne de ses participants. En cause, un manque de terre battue sur les courts, une situation fâcheuse pour le dernier grand tournoi de préparation sur ocre avant Roland-Garros.
Article rédigé par Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (GIUSEPPE MAFFIA / NURPHOTO)

On ne touche plus terre à Rome. Et ce n’est pas seulement pour la métaphore. Une petite polémique agite le circuit et les joueurs et joueuses présents à Rome cette semaine. Le tournoi italien disputé sur terre manquerait tout simplement de matière. Vendredi, Novak Djokovic et Juan Martin del Potro se sont plaint à plusieurs reprises de la qualité de leur court durant le quart de finale épique remporté finalement par le Serbe. Les différents acteurs de la semaine romaine ont critiqué le manque de terre battue sur les terrains, affectant considérablement les conditions de jeu. 

Durant la demi-finale dames entre la Britannique Johanna Konta et la Néerlandaise Kiki Bertens, cette dernière a également signalé l'absence de terre au niveau du filet après le deuxième set. L'autre demi-finales dames et les deux demi-finales sont également prévus sur le Court Central ce samedi.

Ces remontrances ont été étayées par Sascha Bajin, l’ancien entraîneur de Naomi Osaka et actuellement en collaboration avec la Française Kristina Mladenovic. Le technicien a publié sur son compte Instagram une vidéo d’un des courts annexes complètement dépourvu de terre battue, commentant avec ironie qu’il pensait "que la saison sur dur ne commençait pas avant août".

La surface du Masters 1000 de Rome n'est pas autant réputée pour sa rapidité que celle de Madrid mais ce n’est pas la première année que la terre battue transalpine pose question. On est en tout cas loin des conditions attendues à Roland-Garros dans huit jours… Pour le moment, cette carence en ocre n’a pas entraîné de blessures sérieuses - même si Roger Federer s'est notamment plaint des lignes trop glissantes -, mais elle n’est pas sans danger. Et elle s’ajoute aux controverses de la semaine dans la capitale italienne, entre le tarif des places pour le retour de Roger Federer et la gestion de la pluie qui a fortement perturbé la bonne tenue du tournoi.

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