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Miami : Federer bon pour le service ?

S'il veut décrocher le 101e titre de sa carrière en finale du Masters 1000 de Miami, Roger Federer devra parvenir à lire et à relancer le terrible service de John Isner, tenant du trophée en Floride. Le Suisse, lui, y vise un quatrième sacre.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (JULIAN FINNEY / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

A 37 ans, et après une semaine idyllique en Floride, Roger Federer connaît un nouveau retour de flamme. Cela tombe bien, il va avoir besoin de ce retour pour contrer les services de John Isner. L'Américain, qui a toujours basé son jeu sur son engagement, connaît un degré de réussite insolent sur ce tournoi dont il est le tenant du titre. Et s'il venait à faire tomber la statue du commandeur Federer, il rejoindrait dans la légende Sampras, Agassi, Federer et Djokovic, les seuls à avoir réussi à conserver leur titre à Miami.  

Isner d'acier

S'il est réducteur de résumer Isner à son seul service, on ne peut qu'en constater les dégâts. Le géant (2m08) n'a pas été breaké une seule fois depuis le début du tournoi, il a délivré 98 aces en cinq matchs et il a remporté les 9 tie-breaks qu'il a disputés jusqu'ici. Son adversaire en finale sait donc à quoi s'attendre et, comme souvent, il a trouvé la formule parfaite pour imager le duel : "Jouer contre lui, c'est comme disputer une séance de tirs au but. Je serai le gardien de but et je vais faire mon maximum pour stopper le plus de balles possibles", a ainsi déclaré Federer. 

"C'est difficile, il faut des fois se fier à son instinct, des fois poursuivre un même schéma et des fois laisser faire le hasard", a expliqué le Suisse qui reste sur une défaite en finale, il y a deux semaines à Indian Wells face à l'Autrichien Dominic Thiem. Là encore, il sera pourtant encore favori face à un rival qu'il a battu cinq fois sur sept. Si Isner a remporté le dernier face à face ( au Masters 1000 de Paris), s'il n'a jamais caché son patriotisme et s'il n'est jamais aussi fort que sur son sol (12 de ses 14 titres ont été gagnés aux USA), il sait pourtant qu'il n'aura pas forcément le soutien de son public. Roger Federer oblige... 
 

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