Marion Bartoli en finale de Wimbledon : la deuxième sera-t-elle la bonne ?
Marion Bartoli le sait, elle n'aura peut-être pas une si belle occasion de remporter un tournoi du Grand Chelem. La Française, numéro 15 mondiale, aurait en effet pu craindre plus redoutable adversité que l'Allemande Sabine Lisicki, qui apparaît neuf places plus bas qu'elle au classement WTA.
Les deux joueuses vont s'affronter ce samedi, à 15 heures sur le court central de Wimbledon, dans le cadre d'une finale que personne n'attendait. La faute à l'hécatombe qui a fait tomber les favorites - Serena Williams, Maria Sharapova, Victoria Azarenka entre autres - les unes après les autres. Mais les deux jeunes femmes ont chacune réalisé une quinzaine de haute volée.
Bartoli, l'héritière ?
Marion Bartoli, souvent pointée du doigt par le passé dans le milieu du tennis pour ses méthodes d'entraînement et la bulle qu'elle s'était créée aux côtés de son père Walter, connait la pression d'un tel rendez-vous.
Elle semble plus forte que jamais, confiante en elle et en ses coups ; elle n'a concédé aucun set depuis le début de la quinzaine.
En 2007, elle avait déjà réussi à se hisser en finale à Londres, battue par l'Américaine Venus Williams. Un an plus tôt, Amélie Mauresmo inscrivait son nom au palmarès de Wimbledon. Depuis, plus aucune Française n'a réussi un tel coup. Désormais capitaine de l'équipe de France de Fed Cup, l'ancienne championne est au plus près de Marion Bartoli depuis quelques jours ; ses conseils lui seront forcément utiles.
Lisicki, pas un faire-valoir
Mais attention à l'excès de confiance. Car de l'autre côté du filet, l'Allemande est loin de partir battue d'avance. Pour elle aussi, affronter une adversaire inattendue, au regard des classements mondiaux, est une opportunité en or.
Sabine Lisicki impressionne depuis le début du tournoi. Elle a notamment éliminé Agnieszka Radwanska et Samantha Stosur, mais aussi et surtout la numéro un mondiale Serena Williams. En pleine progression, la jeune femme de 23 ans garde aussi un bon souvenir de sa dernière rencontre face à Marion Bartoli, une victoire en quarts de finale ici-même, à Wimbledon, en 2011. Le plus dur pour elle sera de faire abstraction, résister mentalement à une telle pression. Maligne, Marion Bartoli fait d'ailleurs d'elle la favorite de la rencontre.
Quoi qu'il arrive, la joueuse qui s'imposera ce samedi deviendra la 42e championne en Grand Chelem de l'ère Open. Marion Bartoli devra y croire un peu plus fort pour s'en donner toutes les chances.
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