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La saison de tennis reprend malgré le Covid-19 : "Le fait d'avoir un calendrier, ça fait du bien"

C'est la reprise sur le circuit de tennis. Première compétition de l'année avec le tournoi féminin d’Abu Dhabi, avec en ligne de mire l'Open d'Australie, dans des conditions sanitaires draconiennes. 

Article rédigé par Fabrice Abgrall
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le joueur français Pierre-Hugues Herbert lors du Masters 1000 de Paris. (FRANCK FIFE / AFP)

Les deux premiers tournois masculins auront lieu à partir de jeudi 7 janvier à Delray Beach aux États-Unis et à Antalya en Turquie. Les compétitions féminines reprennent à Abu Dhabi la veille. Ce seront les trois seuls tournois avant que les joueurs se rendent à Melbourne pour participer à trois épreuves dont l’Open d’Australie du 8 au 21 février prochain. Le premier Grand Chelem de l’année aura lieu un mois plus tard en raison du Covid-19. Les organisateurs ont dû revoir leur protocole.

"C'est assez extrême car c'est le premier tournoi de l'année, à l'autre bout du monde, dans un pays qui n'ouvre pas ses frontières et qui a des règles sanitaires très strictes."

Nicolas Mahut

Déjà, les joueurs devront arriver à Melbourne le 14 ou le 15 janvier. Une fois sur place, avant le début de l’Open d’Australie, ils devront respecter 15 jours de confinement dans un hôtel avec la possibilité toutefois de s’entraîner 5 heures par jour. Mais comme l’explique le joueur de tennis français Nicolas Mahut, ce sera d’abord systématiquement avec le même partenaire pour limiter au maximum les contacts : "Il faut s'organiser pour être dans une cellule avec le même joueur lors de la première semaine et puis fusionner avec une autre cellule de deux lors de la seconde semaine." 

"Il faut se mettre d'accord avec les joueurs sur les jours d'arrivée. Ce n'est pas évident. Les 14 premiers jours sont très contraignants. Je sais que l'Open d'Australie a travaillé très dur pour pouvoir organiser son tournoi."

Nicolas Mahut

à franceinfo

L'Angevin de 38 ans est heureux de reprendre la compétition, mais il le reconnaît : "C'est assez extrême car c'est le premier tournoi de l'année, à l'autre bout du monde, dans un pays qui n'ouvre pas ses frontières et qui a des règles sanitaires très strictes. C'est compliqué. Après, on a bon espoir que cela revienne à la normale au printemps prochaine."

Dix tournois d'ici le mois d'avril

Parallèlement, des tests anti-Covid seront effectués tous les deux ou trois jours sur toutes les personnes présentes sur le site de l’Open d’Australie, dont les joueurs. Richard Gasquet n’y échappera pas : "Il n'y a pas de soucis. Des tests, j'en ai fait énormément. Entre 40 et 50. Ce n'est pas le plus difficile." Tous les joueurs se plieront aux différentes mesures liées à la lutte contre le coronavirus parce que pour eux comme pour Pierre-Hugues Herbert, l’essentiel c’est le retour à la compétition, quelles que soit les conditions. "Le fait d'avoir un calendrier, cela fait du bien. La plupart des joueurs sont contents, car après avoir plus d'un mois d'entraînement, on a une optique de tournoi sur le début d'année. À un moment, on se demandait si on allait jouer", explique le 83ème joueur mondial. 

"Je suis content de pouvoir rejouer, et l'opportunité de disputer un Grand Chelem en Australie, même si les contraintes sont énormes, on essaie de se rattacher au positif."

Pierre-Hugues Herbert

à franceinfo

Après l’Open d’Australie, dix tournois sont programmés jusqu’au 4 avril dont deux organisés en France. À Montpellier du 22 au 28 février et à Marseille du 8 au 14 mars.

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