Bartoli leader de l'équipe de France
A terme, le but de Mauresmo n'est pas seulement de se maintenir en deuxième division mais de réintégrer l'élite, en s'appuyant évidemment sur Bartoli, 14e joueuse mondiale, en reconstruction après sa séparation d'avec son père-entraîneur. Si Marion Bartoli n'a pu faire son retour contre l'Allemagne en février lors d'un premier tour perdu, la capitaine compte bien sur elle lors de la prochaine étape.
"Elle est forcément dans une période un peu instable pour elle. Quand on fait de gros changements au niveau de sa structure, alors qu'on a fonctionné d'une seule et même manière pendant des années, c'est forcément perturbant", a souligné la capitaine tricolore. "Elle a besoin d'un peu de temps (...) Elle connaît de bonnes périodes mais a du mal à trouver de la constance en compétition." Et Mauresmo d'espérer que sa présence au sein du groupe France mette Marion Bartoli sur les bons rails, tant au niveau du collectif que de sa carrière individuelle.
Une équipe expérimentale
La situation est plutôt favorable pour les Françaises face à une équipe de Kazakhstan qui sera emmenée par Yaroslava Shvedova, 38e mondiale mais qui n'a gagné que deux matches, début janvier, en sept tournois disputés cette saison. L'occasion pour Bartoli et ses coéquipières de se remettre sur de bons rails et de se rassurer même si Mauresmo met en place une équipe pour le moins expérimentale puisque la N.1 française était absente depuis longtemps de la Fed Cup, et que seule Alizé Cornet a un véritable vécu en la matière. L'ancienne N.1 mondiale a pris le risque de ne pas sélectionner une cinquième joueuse remplaçante mais a la possibilité de changer sa sélection jusqu'au tirage au sort prévu le 19 avril.
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