L'Italie pour la passe de deux ?
Pour éviter toute forme d'excès de confiance, le capitaine italien Corrado Barazzutti préfère mettre la pression sur son équipe. "Ce qui change par rapport à l'an dernier, c'est la surface, très différente, c'est aussi que Francesca (Schiavone) a gagné Roland-Garros et c'est que nous sommes mieux classées au plan mondial, a-t-il indiqué. Mais cela reste un match de Fed Cup et c'est toujours très dur, très difficile. D'autant que les Américaines ont bien joué pour atteindre la finale." Reste que la moins bien classée des Italiennes est plus haut dans la hiérarchie mondiale du simple que la mieux classée des Américaines. "Mais le classement ne veut pas tout dire en tennis, tempère toutefois Pennetta. En Fed Cup, tout peut arriver, ça arrive souvent qu'une fille mal classée batte une bonne joueuse. Il faut toujours respecter son adversaire."
Les chances américaines se sont en fait dégonflées en l'espace d'une petite semaine début octobre quand Venus Williams (genou gauche) et sa soeur Serena (pied droit) ont coup sur coup mis un terme à leur saison sur blessure. La fratrie Williams avait en effet la ferme intention de disputer sa première rencontre de Fed Cup depuis 2007. La capitaine Mary Joe Fernandez, qui a surpris en sélectionnant Vandeweghe au détriment de Vania King, N.4 mondiale en double et victorieuse de l'US Open, mesure l'ampleur de la tâche mais affiche un optimisme qu'elle veut contagieux. "Oui, elles ont de l'expérience et forment une super équipe mais si nous jouons bien, chaque match est gagnable. Nous avons déjà causé des surprises."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.