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Coupe Davis - Lucas Pouille, des larmes aux larmes pour un clap de fin

Lucas Pouille ne sera pas une deuxième année de suite le héros de l'équipe de France de Coupe Davis. Après avoir ramené le point victorieux face aux Belges l'an dernier, il n'a pas réussi à faire tomber la montagne Marin Cilic. A chaque fois, les larmes ont coulé sur son visage. Les dernières pour lui dans cette épreuve.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
La tristesse de Lucas Pouille sur le podium de la finale de la Coupe Davis 2018 (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

« L'année dernière, je pleurais de joie. Cette année, je pleure de tristesse. Je ne jouerai pas la version 2019 de ce qui s'appellera encore la Coupe Davis. Donc ce week-end était mon dernier match de Coupe Davis. » Dans son Nord, pour la deuxième finale de sa carrière, Lucas Pouille affiche sa déception. Il a pleuré. Ses mots sont forts, et cette annonce n'est pas faite sous le coup de l'émotion. Non, ce nouveau format de Coupe Davis, il l'avait déjà rejeté depuis plusieurs semaines. Mais il espérait une autre finalité à cette nouvelle finale disputée dans le stade Pierre-Mauroy.

L'an dernier, il avait été lé héros de la France, en décrochant ce 3e point vainqueur dans le 5e match décisif. Il s'était écroulé par terre, avait fondu en larmes. En 2018, rien n'a tourné comme il le voulait. Avec des résultats en berne, le 4e joueur français, 32e au classement mondial, n'a pas gagné sa place aux yeux de son capitaine pour la journée de vendredi. Depuis le début de son ascension dans la hiérarchie française et mondiale en 2016, il avait pourtant la confiance de Noah. Pas cette fois. Pas devant son public. Une nouvelle déchirure dans sa saison, quelques semaines après avoir annoncé s'être séparé « d'un commun accord » de son entraîneur depuis 2012, Emmanuel Planque.

En confirmant qu'il ne serait pas de la partie l'année prochaine, sous le capitanat d'Amélie Mauresmo, Lucas Pouille a ajouté une épine dans le pied de l'équipe de France. Car avec certains trentenaires souvent blessés (Tsonga, Gasquet, Monfils), et une relève pas encore florissante, il représentait le présent et l'avenir. A 24 ans, il reste fidèle à ses convictions. « Cela a été un honneur de faire partie de cette équipe, de vivre tous ces moments avec eux, les bons comme les mauvais. »

De notre envoyé spécial

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