Chaude ambiance à Roland-Garros
Même lieu, mêmes joueurs, mais tout n'est pas identique. Le soleil est présent, radieux à Paris. Mais en ce milieu de matinée, une tribune laisse encore son ombre apparaître sur le court Central. Le public est là en nombre. Ce n'est pas le mois de juin, ce n'est pas un tournoi du Grand Chelem, tout le reste du stade de Roland-Garros semble abandonné, mais il y a quand même un parfum de fête.
Dans les allées, une fanfare chauffe l'ambiance depuis l'ouverture des portes du stade à 9h. A 10h30, lorsque les Tchèques, hôtes de l'épreuve, pénètrent sur le court Philippe-Chatrier, le clan de supporteurs des Berdych et Rosol se fait entendre. Ils sont là, avec les t-shirts aux couleurs de leur pays et même un grand tifo qu'ils brandissent au moment de l'hymne national. L'équipe de France n'est pas en reste, avec son clan des supporteurs, de toutes les rencontres de Coupe Davis, tous vêtus en bleu. Le stade n'est pas encore comble. A l'applaudimètre, Jo-Wilfried Tsonga s'offre la part du lion. Les organisateurs ont bien fait les choses puisqu'ils ont placé dans les sièges des drapeaux tricolores. Et les spectateurs s'en servent. Pour faire monter un peu plus la température, les changements de côté du premier match entre Richard Gasquet et Tomas Berdych sont ponctués d'une musique entraînante, et surtout très forte. Ce n'est pas dans les habitudes de Roland-Garros...
L'équipe de France joue clairement à domicile, mais les Tchèques ne seront pas seuls pendant le week-end. Beaucoup plus anecdotique, ce sera un autre match: celui des tribunes. Il pourrait faire pencher la balance dans les moments d'extrême tension.
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