Le Parisien décroche sa deuxième finale du mois, après celle de Tokyo perdue contre Rafael Nadal, et sa troisième de l'année en comptant Stuttgart en juillet où il avait dû abandonner. Surtout, il s'offre une victoire de prestige contre son compatriote, 13e mondial, contre lequel il restait sur deux défaites... en demi-finales ! Monfils a cette fois fait preuve d'un grand calme, survolant le jeu décisif de la première manche et ne se décourageant pas après la perte du deuxième set où il a été débordé par la puissance de son adversaire. Dans ce match de cogneurs, Tsonga, qui poursuit son retour après trois mois d'absence due à une blessure au genou gauche, a semblé un peu court physiquement lors de la troisième manche. "Jo a un jeu très agressif qui me gêne beaucoup d'habitude", a souligné Monfils après le match. "J'ai essayé de lui rentrer un peu plus dedans et il a semblé manquer un peu de jus à la fin", a-t-il ajouté."Je tiens à dire que Gaël a fait un super match mais c'est vrai que j'ai fait avec les moyens du bord. J'ai ressenti une douleur en début de match. Je ne sais pas trop quoi dire à part que je sens un petit truc...", a dit le N.1 français. "Je vais passer par la case examens à Paris et j'en saurai un peu plus. De toute façon, un check-up avec le Dr Montalvan était prévu. Comme ce sont des tendons, les douleurs sont souvent diffuses. C'est compliqué de dire que c'est comparable à ce que j'avais ressenti à Wimbledon. Il faut être optimiste. Dans ma tête, je vais à Valence la semaine prochaine."Tsonga ne fera courir de risque ni à sa santé, ni à l'équipe de France qui a été capable, sans lui, de battre les double tenants du titre espagnols en quart de finale, et l'Argentine de Navid Nalbandian en demies. "Je n'ai pas la prétention de pouvoir taper (Novak) Djokovic et (Viktor) Troicki à Belgrade en n'ayant rien fait pendant trois semaines", a-t-il dit. "Si je ne suis pas prêt, je m'effacerai automatiquement de cette sélection. Ce sera pour le bien de la France.", a-t-il précisé.