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Monfils: "Je n'ai pas bien géré l'avant match"

S'il reconnaissait que Robin Soderling a "bien joué" et qu'il "n'a pas trouvé la solution pour le battre", il regrettait d'être "arrivé tard au stade. Je n'ai pas bien géré l'entrée avant le match. C'est de ma faute". Quelques minutes qui le conduisent à être "dans le speed". "Je cherche encore à savoir comment bien me sentir". Mais il garde de cette semaine ses qualités mentales: "Je me suis fait violence cette semaine".
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

- C'est la troisième fois que vous perdez contre Robin Soderling en deux sets. Est-ce un joueur qui ne vous convient pas ?
- "C'est vrai. Je n'ai pas réussi à trouver la solution pour le battre. Il m'a manqué un peu de jus. J'étais un peu mois frais, j'étais moins vite, moins percutant, c'était un peu plus dur. Lui a bine joué. Et je suis arrivé tard au stade. Je n'ai pas bien géré l'entrée avant match. Encore une fois, j'apprends. C'est bien, cela me montre que quand j'arriverais à gagner une grande finale, c'est parce que j'aurais fait tout bien de A à Z. C'est complètement de ma faute. Je suis arrivé quelques minutes en retard par rapport à notre planning. Du coup, j'étais dans le speed, moins de temps, moins d'étirements. Peut-être que je n'aurais pas dû changer, j'aurais dû rester simple Je cherche encore à savoir comment bien me sentir. C'est une partie des raisons qui a fait que je n'ai pas bien joué."

- Est-ce tous les efforts de la semaine que vous payez aujourd'hui ?
- "Depuis le début du tournoi, je puise dans la tête, physiquement. Je suis en détresse depuis le premier match. Mais c'est la première fois que je sors trois Top10. Après Verdasco, j'ai dû sortir un plus gros match contre Murray. Après, j'ai dû encore sortir un plus gros match contre Federer. Là, il aurait fallu encore en sortir un plus gros tennis, mais j'ai pêché. Tout cela prouve que je peux le faire. Si je veux gagner un Grand Chelem, il faut battre ce genre de joueurs. C'est une belle expérience. Aujourd'hui, je n'ai pas eu l'étincelle, le petit plus. En finale, ça va très vite quand tu perds pied. Tu cogites plus, les choix sont plus durs, on se tend un peu plus."

- Avez-vous le sentiment d'avoir franchi un cap ?
- "Je ne sais pas. j'ai peut-être franchi une petite étape. J'ai trouvé de la stabilité dans mon jeu. C'est le mental que je retiens cette semaine. J'aurais très bien pu laisser tomber. Dans la semaine, je me suis fait violence. Battre Murray, Federer, il n'y en a pas beaucoup qui les battent. Cela ne veut pas dire que cela m'arrivera tout le temps..."

- Vous allez partir en Guadeloupe, et dans trois semaines, c'est la finale de la Coupe Davis. Allez-vous vous reposer ?
- "C'est rare un Gaël Monfils qui se repose. J'aime le sport. Je fais tellement d'autres sports que le tennis, j'aime tellement ça que j'ai du mal à me reposer. De la fatigue, j'en aurai, mais ce sera de la bonne fatigue. Il faut voir ça du côté humain. J'apporte beaucoup de bonheur à ma famille, je vais passer du temps sur le court pour jouer avec les enfants, je vais jouer au foot. J'ai la tête sur les épaules. Je me défoule. Certains lisent, moi je fais du basket, quelle est la différence ?"

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