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Bartoli repart en guerre pour aller aux JO

Normalement privée de Jeux Olympiques puisque n'ayant pas participé à une seule rencontre de Fed Cup durant l'olympiade, Marion Bartoli veut encore croire en ses chances. Elle affirme à L'Equipe que c'est la FFT qui lui impose des règles trop strictes, et que dans ce cas, la Fédération internationale (ITF) pourrait lui octroyer une wild-card pour Londres. Mais l'ITF a rappelé que "chaque sélection doit être approuvée par la Fédération et le Comité national olympique
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
La Française Marion Bartoli

Sur le court comme en dehors, Marion Bartoli est une battante. Mais cela ne suffit pas toujours. Toujours en conflit plus ou moins ouvert avec la Fédération française de tennis au sujet de la Fed Cup, elle n'a pas désarmé. Car l'enjeu va au-delà de cette simple épreuve par équipes. Si une joueuse n'est pas sélectionnée par son pays pour cette compétition lors d'une olympiade, elle ne peut participer aux Jeux Olympiques. Et Londres, "j'ai plus qu'envie d'y aller", lance la joueuse dans L'Equipe.

Le problème, c'est que la N.1 française refuse de se plier à la règle commune en Fed Cup comme en Coupe Davis, de laisser de côté son entraîneur, qui est aussi son père, lors de la préparation pour les matches. "La Fédération dit que c'est moi qui impose des règles inacceptables. Ce sont eux qui me demandent des conditions qui sont inacceptables ! A l'heure actuelle, aucune joueuse du Top 10 n'accepterait de venir jouer en équipe de France. Les joueuses qui sont à mon niveau ont toutes obtenu dans leur équipe ce que moi je demande", affirme-t-elle dans le quotidien. Et si la WTA explique qu'elle "travaille avec elle pour trouver une solution afin de permettre ) un membre de notre Top10 de faire les JO", la Fédération internationale n'est pas sur la même longueur d'ondes, rappelant que "tout joueur souhaitant participer aux Jeux doit être en bons termes avec sa Fédération internationale. Chaque sélection doit être approuvée par la Fédération et le Comité national olympique".

En affirmant qu'elle pourrait bénéficier d'une wild-card ce qui ne semble pas si évident, Marion Bartoli tente une nouvelle fois de forcer la main des dirigeants tricolores. En mars dernier, elle l'avait déjà fait en annonçant que Nicolas Escudé, capitaine de Fed Cup, était d'accord pour envoyer une lettre à l'ITF pour expliquer que la joueuse était prête à jouer mais que lui n'en voulait pas, ce qui pouvait du coup la rendre qualifiable pour les JO. Des propos démentis rapidement par l'ancien joueur de Coupe Davis, ce qu'avait ensuite reconnu la Française. Forte de son titre de N.1 française, dopée par sa côte d'amour auprès du public français notamment au terme d'un Roland-Garros plein de courage (défaite en demi-finale), Marion Bartoli jouera son va-tout pour s'ouvrir les portes de Londres. Est-ce que ce sera suffisant ?

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