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ATP - Montréal : Monfils, Mannarino et Gasquet sauvent la mise côté Français

Après les éliminations de Tsonga et de Pouille hier, la nuit s'est mieux déroulée pour le camp français à Montréal. Richard Gasquet, Adrian Mannarino et Gaël Monfils ont tous obtenu leur ticker pour le 2e tour. A noter les éliminations de Benoit Paire (contre Gasquet) et de Pierre-Hugues Herbert.
Article rédigé par Guillaume Poisson
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

La soirée avait débuté en eau de boudin. En une heure, deux des figures de proue du tennis français avaient été expédiées en colis express, loin, bien loin de Montréal et de son Masters 1000 à peine entamé. Les prestations de Lucas Pouille, contre Milos Raonic, et de Jo-Wilfried Tsonga, face à Jan-Lennard Struff, annonçaient une semaine bien compliquée pour les Français. Et puis, la nuit s'est éclaircie.

 

La recette épicée de Mannarino

D'abord, Adrian Mannarino a fait fuser ses coups à plat comme il sait si bien le faire, gênant son adversaire du jour, Mikhail Kukushkin, incapable de poser son jeu. Prise de balle au rebond, trajectoires fuyantes : la recette a fonctionné à merveille. Le 44e mondial a cédé en deux sets. Avec cette victoire, il pourrait relancer sa saison, lui qui n'a plus enchaîné deux victoires de suite depuis son formidable tournoi à S'Hertogenbosch fin juin. Au prochain tour, il affrontera le vainqueur du match entre Borna Coric, tête de série numéro 11 mais en relative méforme, et Peter Gojowczyk.

Le travail bien fait de Gasquet

A suivi la belle victoire de Richard Gasquet. Certes, il aurait été alarmant de ne pas retrouver de Français au 2e tour, puisque le Biterrois affrontait...Benoît Paire. Mais pourquoi ne pas faire feu de tout bois ? Gasquet ne partait pas favori. Il s'agissait de son premier match sur dur cette année - il revient d'une longue période de convalescence - et Benoît Paire est plutôt en confiance, en témoigne sa victoire contre John Isner la semaine passée à Washington.

Mais Richard Gasquet a très bien servi (76% de points gagnés derrière sa 1re) et s'est montré solide en fond de court. Résultat : victoire en deux sets (7-6, 6-4) et, pour la 2e fois depuis son retour, l'occasion d'accéder aux huitièmes de finale d'un Masters 1000 s'il bat Kei Nishikori au prochain tour. "Je le connais bien, je l'ai souvent battu, je sais comment il joue, je sais l'intensité qu'il met, ça va être un match très difficile. À moi justement de continuer à progresser", a noté le Biterrois selon des propos rapportés par l'AFP. 

Monfils n'aime toujours pas faire court

Et puis, il y a eu le numéro un français. Il a bien tenu son rang. Il a fait honneur à son statut de leader. Mais il aurait pu faire plus court. Deux heures lui ont été nécessaires pour venir à bout de Peter Polansky, 127e mondial et invité par les organisateurs. Certes, Polansky sait se sublimer devant ses compatriotes déchaînés ; il avait réalisé l'exploit de sa carrière ici-même en battant le 15e mondial, Jürgen Melzer, en 2010. Mais Monfils avait les moyens de clore les débats plus tôt.
 

Au tie-break du 1er set, il n'a pas su gérer les moments importants. "Je savais qu'il jouait très bien et il a réussi à se détendre un peu" dans le premier set alors que "j'étais un peu tendu", a déclaré Monfils après sa victoire sur Polansky. Au prochain tour, il ne devrait pas y avoir de hic pour le Parisien. Ce sera soit le Biélorusse Ilya Ivashka ou le Sud-Koréen Soonwoo Kwon, tous deux issus des qualifications. A moins que...

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