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Steve Mandanda un N.1 bis plus qu’un N.2

Barré par Hugo Lloris dans les buts de l’équipe de France, Steve Mandanda a pris du recul. Toujours prêt en cas de pépin, le portier de Marseille joue la carte du collectif.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Steve Mandanda (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Absent de la dernière Coupe du monde en raison d’une blessure aux cervicales, Steve Mandanda avait laissé sa place au Brésil à Stéphane Ruffier. Revenu encore plus fort, le gardien international reste toutefois dans l’ombre de Hugo Lloris, titulaire indiscutable aux yeux de Didier Deschamps et capitaine des Bleus. Le Stéphanois Ruffier a préféré céder son strapontin de numéro 3 à Benoît Costil. Pas Mandanda dont la présence dans le groupe France a aussi son importance. « Aujourd’hui, pour moi, la seule façon d’aider l’équipe c’est aux entraînements et en dehors du terrain, explique Mandanda. Je ne joue pas mais je pense faire partie des éléments importants de ce groupe. Je suis assez écouté et mon avis compte. »

Exister sans prendre trop de place

Son statut d’ancien N.1 et son expérience lui donne assez de poids pour parler au sein du groupe ou en tête à tête quand la situation l’exige. « Je peux être modérateur, conseiller, pousser un cri de gueule », ajoute-t-il « tout en restant à ma place parce que je suis numéro 2 et que Hugo est capitaine. Il ne faut pas trop en faire et prendre trop de place.» La définition du bon soldat qui peut monter au front et se sacrifier pour les autres. Et puis son entente avec Hugo Lloris est excellente et les deux gardiens se respectent. Une bonne raison pour ne pas la gâcher.

" Je me prends moins la tête "

" Je me prends moins la tête "

Né pour gagner, Steve Mandanda est toutefois dans un cheminement contre-nature en restant sur le banc mais il peut y avoir qu’un N.1. « C’est le gros problème d’être prêt et de ne jamais jouer, reconnaît Mandanda. C’est difficile. » Sa vision s’est donc élargie pour prendre en compte le bien commun. « Ma manière de voir le poste de N.2 des gardiens a évolué. Maintenant je me prends moins la tête même si comme tout compétiteur je préfèrerai être N.1 et jouer, avoue-t-il. Je sais aussi que c’est un poste particulier. Je privilégie plus le collectif que ma personne. » Le collectif, cette notion chère à Didier Deschamps et qui tient un rôle primordial dans une liste des 23.

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