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Steve Mandanda : "Hugo est N.1, il n'y a aucun débat là-dessus"

A deux jours du match de qualification pour l'Euro 2020 contre la Moldavie, Steve Mandanda est revenu sur son statut en équipe de France, son vécu en Bleu et sa relation avec le sélectionneur Didier Deschamps.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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Interrogé d'emblée sur son rôle de titulaire en l'absence de Hugo Lloris (blessé au coude), le gardien des Bleus et de l'Olympique de Marseille assure qu'il n'a pas plus de pression. "J'ai déjà beaucoup d'expérience et encore moins de pression parce qu'aujourd'hui Hugo, c'est notre capitaine, le N.1 et peu importe mes performances. Je sais pertinemment qu'il retrouvera sa place, il n'y a aucun débat là-dessus", a assuré Mandanda. Et à 34 ans, ce dernier aime préciser qu'il n'est "pas l'un des plus anciens" des Bleus, mais "le plus ancien !"

Face à la Moldavie, il fêtera sa 31e sélection, ce qui fera de lui le 7e gardien le plus capé de l'équipe de France. "Entre les convocations et les sélections y'a pas mal d'écart, admet-il. Je suis N.2, mais je sais que quand on fait appel à moi je dois être là." Auteur d'une belle saison avec l'OM, le gardien a toutefois connu plus de difficulté la saison passée. Mais ce n'est pas pour autant qu'il s'est questionné sur sa carrière internationale. "A aucun moment j'ai pensé à arrêter l'équipe de France. Pour moi, c'est un plaisir, un honneur de porter ce maillot. C'est une source de motivation supplémentaire, pour être performant." Lucide, et presque philosophe, Mandanda explique qu'"être sportif de haut niveau, c'est être un homme avant tout. On a des passages parfois difficiles, il faut savoir se remettre en questions."

Deschamps "sait être dur quand il le faut"

S'il se sent aussi bien en équipe de France, c'est aussi grâce à la relation de confiance qu'il a su tisser avec Didier Deschamps, ce dernier l'ayant même dirigé à l'OM (de 2009 à 2012). "Le coach je le connais très bien. Je l'ai eu trois ans à Marseille." Le gardien convient que "ça joue d'avoir confiance, d'avoir de bons rapports avec son sélectionneur. Cela joue sur la cohésion d'un groupe. Le coach le fait très bien." Lorsqu'en mai dernier, Mandanda n'est pas appelé en sélection, il convient qu'il a vécu un moment difficile, mais ce n'est pas pour autant qu'il en veut à Deschamps. "Il sait être dur quand il le faut, tout en étant cash. (…) Cela ne l'a pas empêché de ne pas me prendre quand je n'étais pas au niveau. Il fait les choix pour le bien de l'équipe", précise le portier marseillais.

Quant à la prochaine échéance internationale, Mandanda reste prudent. "Avant de dire que l'on sera favori, il faudrait se qualifier" tempère-t-il avec une certaine fermeté. Un succès jeudi face à la Moldavie, suffirait aux Bleus pour valider son billet pour l'Euro 2020. "La priorité est de gagner jeudi, après on aura le temps de répondre à cette question. On l'a vu dans le passé, que tant que rien n'est joué ce n'est pas acquis. (…) Tous les matches sont compliqués car ils veulent battre l'équipe championne du monde en titre", assure-t-il, précisant que pour l'instant ses coéquipiers ne parlent pas encore de l'Euro, mais bien de la qualification. Parole d'un homme sage.

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