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Stations de ski : pas de réouverture des remontées mécaniques le 1er février annonce le gouvernement

Le secrétaire d'État au tourisme Jean-Baptiste Lemoyne a expliqué ce mercredi que "les remontées mécaniques ne rouvriront pas le 1er février" et que le secteur s'orientait vers une "saison blanche", quelques heures après un Conseil de défense consacré à une situation sanitaire qui ne s'améliore pas.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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  (XAVIER FRANCOLON/SIPA / SIPA)

L'annonce aux professionnels du secteur devait être faite en personne par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire "d'ici la fin de la semaine", expliquait encore ce matin le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

Finalement, l'exécutif a anticipé les choses par le biais de Jean-Baptiste Lemoyne. Le secrétaire d'État au tourisme a précisé devant la presse, mercredi 20 janvier, que "les remontées mécaniques ne rouvriront pas le 1er février", peu après la tenue d'un nouveau Conseil de défense. Une mauvaise nouvelle que beaucoup de stations redoutaient et qui devrait conduire à une saison blanche pour elles cet hiver.

"Une réouverture mi ou fin février paraît hautement improbable", a ajouté Jean-Baptiste Lemoyne à la presse, après avoir réuni lors d'une visioconférence les acteurs de la montagne, qui espéraient cette réouverture "pour assurer la survie de l'écosystème montagne" et "limiter l'impact social" sur un secteur qui représente entre 250 000 et 400 000 emplois directs et indirects.

Un taux d'occupation tombé à 20-30%

Le Premier ministre Jean Castex recevra dans les jours qui viennent les acteurs de la montagne afin de "finaliser les mesures de soutien économique" qui permettront de renforcer l'accompagnement des entreprises touchées par cette fermeture prolongée, a annoncé M. Lemoyne. "Les canons à neige ne vont pas fonctionner, les canons à indemnisation doivent être au rendez-vous", a déclaré le secrétaire d'État au tourisme.

Faute de remontées mécaniques, les taux d'occupation des stations de ski se sont déjà effondrés à "20 ou 30%" au maximum, "contre 95% d'ordinaire" lors des vacances de Noël qui devaient marquer le démarrage de la saison, a souligné M. Lemoyne. Le mois de février représente l'essentiel de la saison pour ce secteur, a-t-il ajouté. 

Avec AFP

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