Népal : c'est la queue sur l'Everest
Saison particulièrement meurtrière sur l'Everest, marquée par des embouteillages pour parvenir sur le toit du monde. Des files d'attente dans une zone où l'oxygène se fait rare. Les appels à réguler l'ascension se multiplient.
La photo d'une file d'attente sur le toit du monde a fait le tour du monde. À plus de 8 000 mètres, une foule d'alpinistes patiente en file indienne pour atteindre le sommet de l'Everest, au Népal, dans ce qu'on appelle la zone de la mort où l'oxygène est rare et où il ne faut pas s'attarder. Cette semaine, dix d'entre eux sont décédés sur les parois, y compris des membres aguerris.
"Un carnage"
L'alpiniste indien Rizza Alee a rebroussé chemin avant d'atteindre le sommet : "C'est devenu une course à la mort, un carnage. Le gouvernement népalais devrait limiter le nombre de grimpeurs". Cette année au printemps, le Népal a émis 381 permis d'ascension, un record. Malgré l'extrême danger, l'Everest continue de fasciner les alpinistes du monde entier. Il y a quelques jours, Élisabeth Revol est devenue la première Française à réussir son ascension sans oxygène, un an et demi après son sauvetage hors normes dans l'Himalaya.
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