Violences sexuelles dans le patinage : Didier Gailhaguet en appelle aux clubs de sa Fédération
La partie de poker se poursuit au sommet de la Fédération française des sports de glace. Tandis que Gilles Beyer, l'ex-entraîneur de patinage au cœur du scandale de violences sexuelles qui secoue sa fédération, a indiqué par la voix de son avocat se mettre à la disposition de la justice, Didier Gailhaguet poursuit sa défense. Au lendemain de sa conférence de presse au cours de laquelle il a plus attaqué qu'il ne s'est défendu, le président de la FFSG s'est tourné vers ses clubs, ses licenciés.
Refusant toujours de céder à la pression de la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, qui l'a enjoint à démissionner, Didier Gailhaguet tente de mener campagne auprès du public qui l'a élu, et qui se trouve donc le seul habilité à lui retirer son pouvoir. Dans son courrier, il déclare avoir "décidé de ne pas démissionner dans l'immédiat", se plaint d'un "déferlement médiatique sans précédent" et d'"allégations, des amalgames et des inexactitudes", réaffirmant qu'il n'était pas au fait des agissements de Gilles Beyer. Et il assure aussi qu'il attend les conclusions de la mission d'inspection générale pour "en tirer les conclusions qui s'imposeront." Face à la menace de retrait de la délégation, plus lourde sanction applicable depuis le ministère, il rassure son auditoire : "Toutes les compétitions seraient nécessairement assurées."
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