Grange: "Le géant, toujours dans un coin de ma tête"
C'est un peu inattendu de vous retrouver au départ de ce géant...
Jean-Baptiste Grange : "Au début, je ne devais pas venir aux Etats-Unis, mais quand je suis rentré de Levi (Finlande où a eu lieu le premier slalom de la saison, NDLR) et que j'ai vu les conditions en Europe, je me suis dit que ça allait être compliqué pour s'entraîner et que cela ne serait pas mal de venir et de tenter ma chance en géant. Cela m'a permis de faire un semaine d'entraînement en géant et en slalom et de préparer les Mondiaux en février. Les neiges ici sont beaucoup plus agressives que chez nous en Europe, il y a toujours une période d'adaptation".
Allez-vous participer à d'autres géants cet hiver ?
J.-B. G. : "Le géant, je l'ai toujours dans un coin de ma tête, mais je m'étais dit que tant que je n'avais pas les points suffisants pour avoir un dossard 35-40, cela ne servait à rien de monter en Coupe du monde. Je n'ai pas fait Sölden (l'épreuve d'ouverture en Autriche, NDLR), car j'aurais eu un dossard aux alentours de 60. De derrière, cela aurait été très dur, j'ai fait deux Coupes d'Europe en géant à Lévi, une fois sixième, une fois quinzième. Sauf si je fais quelque chose de bien ici, il y a peu de chances que je fasse le géant à Are, la priorité reste le slalom, je referai des Coupes d'Europe. J'ai encore besoin de reprendre confiance dans cette discipline, c'est en courant que je reprendrai confiance, je ne suis pas non plus trop préoccupé par cela."
Depuis octobre 2011 (3e du slalom de Bansko), vous n'êtes plus monté sur un podium en Coupe du monde, trouvez-vous le temps long ?
J.-B. G. : "Ce n'est pas quelque chose qui me travaille trop. J'ai bien sûr l'envie, le désir de remonter sur le podium et de regagner, mais ce n'est pas comme s'il n'y avait pas des raisons à ces trois ans sans podium (blessure à une épaule et au dos, NDLR). J'ai fait de très bons entraînements cet été et cet automne. Il faut juste remettre tout cela dans le bon sens en course, à Levi, j'ai fait des fautes partout (non-qualifié pour la 2e manche, NDLR). Aujourd'hui je suis 8e mondial, je ne suis pas loin de pouvoir rivaliser avec les meilleurs, je m'en rapproche petit à petit, j'ai tourné tout l'hiver dernier dans les dix premiers, il y a plein de choses encourageantes".
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