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Infographies Mondiaux de ski alpin 2023 : slalom géant, Super-G, descente... Tout comprendre sur les différentes épreuves

Derrière le terme ski alpin se cachent six épreuves différentes, avec chacune leurs spécificités.
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain, franceinfo: sport - De notre envoyé spécial à Courchevel-Méribel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4 min
Clément Noël lors de la première manche du slalom de Garmisch-Partenkirchen, le 4 janvier 2023. (ANGELIKA WARMUTH / DPA)

"Flexion, extension, piqué du bâton." Depuis que les Bronzés sont allés faire du ski, tout le monde connaît les bases de la glisse. Mais à l’heure des Mondiaux de ski alpin organisés en France pour la première fois depuis 14 ans, à Courchevel-Méribel, une piqûre de rappel s’impose pour bien distinguer chaque épreuve. Car si les Mondiaux vont s’étaler sur deux semaines (du 6 au 19 février), c’est parce que six courses seront disputées, regroupées en deux catégories : les épreuves techniques (slalom, slalom géant, slalom parallèle), et celles de vitesses (super-G, descente). La dernière, le combiné, est quant à elle un mélange des deux disciplines. Pour vous y retrouver au milieu de tout cela, suivez le guide. "Et après, on ira boire un petit verre de vin chaud…"

Le slalom

Le slalom, ou slalom spécial, est l'épreuve la plus reconnaissable du ski alpin, puisque c'est la seule qui se dispute avec des piquets. C'est la discipline technique par excellence, lors de laquelle les skieurs doivent passer entre des piquets rouges et bleus qu'ils claquent au sol pour optimiser les trajectoires, avec des virages très serrés sur des distances très courtes.

Le slalom demande d’être vif, lucide, et réactif. L’épreuve se dispute en deux manches. Lors de la première, les meilleurs mondiaux partent dans l’ordre croissant. Les 30 meilleurs temps de la première manche sont qualifiés pour la seconde, où l’ordre de départ est inversé (le 30e temps part en premier, le meilleur ferme la marche). Les deux temps sont ensuite cumulés pour désigner le vainqueur. 

Illustration d'un slalom. (Franceinfo sport)

Dates des épreuves
Femmes : samedi 18 février, dès 10h
Hommes : dimanche 19 février, dès 10h

Le slalom géant

Deuxième discipline dite "technique" du ski alpin, le géant porte bien son nom puisqu’il s’agit d’un slalom plus long, avec des virages plus larges. Autre différence : les piquets laissent leur place à des portes (toujours bleues et rouges). Spécialité d’Alexis Pinturault et de Tessa Worley, le slalom géant se dispute en deux manches, sur le même principe que le slalom spécial.

Plus espacées sur une piste plus longue, les portes dessinent un tracé qui tourne beaucoup, et qui demande de la vélocité, de la vitesse dans les appuis, tout en restant très technique. 

Illustration d'un slalom géant. (Franceinfo sport)

Dates des épreuves
Femmes : Jeudi 16 janvier, dès 10h
Hommes : Vendredi 17 janvier, dès 10h

Le super-G

Première épreuve de vitesse, le super-G allie la technicité du slalom géant et la vitesse de la descente. Plus long qu’un géant, un super-G est dessiné par des portes encore plus espacées qui forment des courbes qui tournent moins. Enfin, cela dépend de l’humeur de l’entraîneur choisi pour tracer le parcours. Il s’agit donc d’un savant dosage entre technique et vitesse, sur fond d’endurance. Généralement, ce sont toutefois les spécialistes de la vitesse pure qui y brillent, même si des habitués du géant s’y mettent avec succès. Attention : le Super-G ne se dispute qu’en une seule manche, les meilleurs mondiaux ouvrant la course.  

Illustration d'un super-G. (Franceinfo sport)

Dates des épreuves
Femmes : Mercredi 8 janvier, dès 11h30
Hommes : Jeudi 9 janvier, dès 11h30

La descente

Oubliez les virages, ici, on ne parle que de vitesse pure. La descente est une recherche permanente d’aérodynamisme, les skieurs atteignant parfois les 120 km/h sur des tracés beaucoup plus rectilignes, dessinés par des portes rouges seulement. Il s’agit également des pistes les plus longues, où la prise de risques est au centre du jeu pour associer vitesse et maîtrise des courbes, tout en jouant sur les aspérités du terrain. Comme le super-G, la descente se dispute en une manche unique. C'est l'épreuve reine du ski alpin.

Illustration d'une descente. (Franceinfo sport)

Dates des épreuves
Femmes : Samedi 11 février, dès 11h
Hommes : Dimanche 12 février, dès 11h

Le combiné alpin 

Illustration d'un combiné alpin, avec une première manche de super-G puis une de slalom. (Franceinfo sport)

Absente du calendrier de la Coupe du monde cette saison, l’épreuve du combiné alpin est en voie de disparition, victime de son illisibilité aux yeux de la Fédération internationale de ski (FIS), qui lui préfère le slalom géant parallèle. C’est pourtant très simple : une manche de super-G le matin, une autre de slalom l’après-midi et un vainqueur au meilleur temps cumulé qui consacre les skieurs les plus complets. Un rendez-vous à ne pas rater : Alexis Pinturault en est l'un des grands favoris, chez lui..

Dates des épreuves
Femmes : Lundi 6 février, dès 11h
Hommes : Mardi 7 février, dès 11h

Le slalom parallèle 

Dernier venu dans la galaxie du ski alpin, le slalom géant parallèle est aussi la discipline la plus contestée par les skieurs pour son manque d’équité. Comme son nom l’indique, les athlètes s'affrontent lors de duels successifs sur deux tracés parallèles sur une même piste. Pour réduire les inégalités entre les deux tracés (inévitables avec la neige), les deux skieurs engagés disputent un run sur chaque tracé et le temps cumulé désigne le vainqueur. Il se dispute aussi en équipes mixtes, constituant ainsi la seule épreuve collective du ski alpin.

Illustration d'un slalom géant parallèle. (Franceinfo sport)

Dates des épreuves
Par équipes mixtes : mardi 14 février, 12h15
Individuel : mercredi 15 février, 12h00

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