Cet article date de plus de quatre ans.

Violences sexuelles : Le Comité National Olympique et Sportif Français apporte son "soutien aux victimes"

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a apporté mardi "son entier soutien aux victimes des actes de violences sexuelles" une semaine après que d'anciennes patineuses ont publiquement témoigné avoir subi viols ou agressions sexuelles de la part d'entraîneurs.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

"La libération de la parole, qui concerne aujourd'hui de nombreux secteurs de la société, doit se poursuivre afin que la justice puisse être officiellement saisie", écrit le CNOSF. Par ailleurs, le Comité national olympique promet qu'il "prendra toutes ses responsabilités conformément aux dispositions prévues dans le code du sport" alors que la ministre des sports Roxana Maracineanu a menacé lundi de retirer sa délégation à la Fédération française des sports de glace (FFSG). Le comité olympique devra donner son avis, non contraignant, sur cette demande avant que le ministère ne prenne une décision bien. Le CNOSF ayant par ailleurs affirmé que cette libération de la parole devait "permettre [...] également au contrôle et l'exclusion de celles et ceux qui, par leurs actes, sont indignes des fonctions d'éducateur, d'entraîneur ou de dirigeant". 
 

Un message très fort d'autant plus que la ministre des Sports a également demandé lundi à Didier Gailhaguet - inamovible président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) depuis 1998, à l'exception de la période 2004-2007 - de démissionner. Didier Gailhaguet avait été convoqué au ministère pour s'expliquer notamment sur le maintien dans le circuit du patinage, dans les années 2000, de l'entraîneur Gilles Beyer, accusé de viol trente ans après les faits par la championne Sarah Abitbol, et déjà soupçonné d'attitudes peu appropriées auparavant. 
 

Sarah Abitbol dénonce les agressions sexuelles dans le patinage français

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.