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"S'exposer sert la cause" homosexuelle, estime le danseur sur glace Guillaume Cizeron

Dans un entretien au magazine Têtu publié ce mardi, le vice-champion olympique de danse sur glace Guillaume Cizeron juge que "s'exposer sert la cause" homosexuelle. Alors qu'il ne s'était encore jamais prononcé sur son orientation sexuelle, le patineur a publié il y a quelques jours une photo de lui et son compagnon sur ses réseaux sociaux, une manière pour lui de lutter contre l'homophobie et la transphobie dans le monde. Pour autant, le partenaire de Gabriella Papadakis juge "qu'il y a encore besoin de se battre pour que les mœurs" évoluent.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
  (VLADIMIR PESNYA / SPUTNIK)

Guillaume Cizeron, vice-champion olympique 2018 de danse sur glace avec Gabriella Papadakis, estime que "s'exposer sert la cause" homosexuelle, dans un entretien au magazine Têtu publié mardi, quelques jours après avoir posté une photo de lui et de son compagnon sur les réseaux sociaux. "J'ai eu envie de partager ça de manière publique parce que c'était la journée mondiale de lutte contre l'homophobie et la transphobie", explique le patineur de 25 ans, qui "ne considère pas vraiment ça comme un coming out" même s'il ne s'était "jamais prononcé de manière publique sur (son) orientation sexuelle".

 

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"Assez surpris par les commentaires positifs"

"Je me suis dit qu'en vivant à Montréal, une des villes où on se sent le plus libre en tant que personne de la communauté LGBT, on a tendance à oublier à quel point ce n'est pas le cas partout (...) Donc s'exposer sert la cause", poursuit-il. "Les derniers mois, j'en ai parlé avec beaucoup de personnes qui m'entourent et font partie de la communauté (...), et qui m'ont dit à quel point ça pouvait avoir une portée que je m'implique dans cette cause", raconte le quadruple champion du monde et quintuple champion d'Europe. "Ce qui m'a retenu un moment, c'est le fait que j'ai toujours considéré qu'on ne devrait pas avoir à faire un coming out."

"J'ai été assez surpris que les gens fassent autant de commentaires positifs, ça m'a fait plaisir. Il y a malgré tout 200 ou 300 personnes qui ont arrêté de me suivre à ce moment-là, sur 84 000", ajoute-t-il. "J'ai l'impression que les sportifs gays sont encore connus pour être des sportifs gays. Je n'ai pas envie d'être le patineur gay, mais le patineur médaillé", souligne Guillaume Cizeron. "Mais je pense qu'il y a encore besoin de se battre pour que les mœurs évoluent dans ce sens."

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