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L'IBU organise un congrès extraordinaire, Fourcade "satisfait"

Martin Fourcade, qui réclame comme d'autres athlètes un durcissement des sanctions antidopage, s'est dit satisfait de la tenue d'un Congrès extraordinaire avant les Mondiaux qui auront lieu du 9 au 19 février prochains.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Quelques heures après avoir terminé 5e de la mass-start se déroulant à Anterselva, Martin Fourcade s'est réjoui dimanche de la décision de la Fédération internationale de convoquer un Congrès extraordinaire avant les Mondiaux (9-19 février) afin de modifier son règlement antidopage, au lendemain d'une réunion houleuse avec les athlètes, qui lui reprochaient son manque de sévérité.

"C'est une très bonne chose que la Fédération ait fait un pas vers les athlètes"​

"Je suis très satisfait de la décision prise par la Fédération internationale (IBU) ce matin. Je suis content qu'il y ait eu cette réaction. C'était l'objectif de tout le monde que ce ne soit pas des sujets qui ressortent lors des Mondiaux. Il y a eu des réponses intéressantes de la part de la Fédération et j'aimerais ne plus avoir à en parler d'ici la fin de la saison", a déclaré le double champion olympique qui dénonçait depuis plusieurs jours l'attitude de l'IBU après les révélations du rapport McLaren sur des cas de dopage au sein de l'équipe russe. "C'est une très bonne chose que la Fédération ait fait un pas vers les athlètes. C'était important de ne pas rompre le dialogue qui était rompu hier soir", a-t-il ajouté.

22 enquêtes sur 29 classées sans suite

L'IBU avait annoncé dans la matinée la tenue d'un Congrès extraordinaire afin de voter et de "mettre en oeuvre les nouvelles règles" antidopage "dès que possible" pour les "mettre en pratique avant les Mondiaux 2017 à Hochfilzen". Cette décision est intervenue après une réunion tendue à Anterselva entre des responsables de l'IBU et les athlètes sur les suites à donner aux révélations du rapport McLaren sur le dopage russe.

Les athlètes, qui réclament un durcissement des sanctions antidopage, notamment une limitation du nombre de places au départ des compétitions pour les pays ayant des suspendus en leur sein, n'avaient pas accepté les décisions annoncées samedi par le Bureau exécutif de l'IBU classant sans suite, faute de preuves, 22 des 29 enquêtes ouvertes contre des biathlètes russes à la suite du rapport McLaren. Les sept autres enquêtes se poursuivent.

L'IBU avait aussi annoncé samedi avoir donné jusqu'au 5 février à la Fédération russe de biathlon pour s'expliquer sur son rôle dans ce scandale de dopage qui touche de nombreux sports en Russie.

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