Dopage : La Fédération menacée par des officiels russes
"Certains officiels russes nous ont menacés, ainsi que nos familles. Ils voulaient nous réduire au silence. C'était une période dure mais je suis heureux que nous n'ayons pas abandonné", a expliqué Jiri Hamza au journal tchèque Lidove Noviny.
L'IBU a été au centre d'un immense scandale cette année avec la démission en avril de son président norvégien Anders Besseberg. Ce dernier est accusé d'avoir touché plusieurs centaines de milliers d'euros de pots-de-vin pour protéger les intérêts russes et cacher des cas de dopage de sportifs russes. Il a été remplacé en septembre par le Suédois Olle Dahlin.
Le 10 décembre 2017, à la suite des conclusions des commissions Schmid et Oswald du Comité international olympique (CIO) sur un dopage institutionnalisé dans le sport russe entre 2011 et 2015, la Fédération russe de biathlon (RBU) avait par ailleurs été rétrogradée au statut de membre provisoire de l'IBU. La RBU dispose de droits limités mais les biathlètes russes peuvent cependant participer aux compétitions internationales.
"Nous ne pouvons pas dire que l'influence de la Russie sur l'IBU reste minime alors que Besseberg les a aidés durant aussi longtemps en camouflant les problèmes de leurs athlètes sous le tapis, a également affirmé Jiri Hamza. Mais nous n'avons aucune revanche à prendre, nous voulons instaurer un dialogue. C'est le principal changement, car au cours des huit dernières années, l'IBU a été gérée par trois personnes et les autres étaient de simples pions déplacés par Besseberg et ses acolytes."
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