Biathlon : l'équipe de France fait un sans-faute à Ruhpolding
La France attendait cette victoire depuis 3 ans. Et le rêve s'est réalisé de la plus belle des manières. Partie en 2e position derrière la Norvège, l'équipe de France a d'abord compté sur Emilien Jacquelin pour le premier relais. Vigilant et solide, le biathlète a directement projeté la France en tête grâce à un 5/5 au tir couché. Malgré une balle de pioche lors du tir debout, le Tricolore ressort tout de même premier. Il a alors le champs libre pour passer le relais à Martin Fourcade en toute tranquillité.
Le quintuple champion olympique s'élance, seul, en direction du premier tir couché. Avec un sans-faute, il creuse indéniablement l'écart avec la Norvège, toujours deuxième mais suivie de très près par l'Autriche. Sans leur star Johannes Boe, actuellement en congé paternité, les Norvégiens ont bien du mal à suivre la cadence imposée par les Bleus. Déjà impérial lors du sprint 10 km ce vendredi, Fourcade poursuit sur sa bonne dynamique et file vers le troisième relais tricolore.
Mais il n'est pas le seul à faire briller l'Hexagone ce samedi. C'est désormais au tour de Simon Desthieux de faire une démonstration. Malgré sa balle de pioche au tir couché, le Français ne met pas pour autant en danger les Bleus. Au contraire, il réalise un 5/5 parfait lors du tir debout. Toujours largement en tête, l'équipe de France se rapproche d'une victoire attendue depuis bien longtemps.
Voir sur Twitter
Place désormais au dernier relayeur avec Quentin Fillon-Maillet pour fermer le festival tricolore. Alors qu'une tombée de neige est de plus en plus présente, le biathlète de 27 ans conserve le bon rythme. Le Français perd un peu de temps aux tirs avec un total de 4 pioches mais garde quand même un temps d'avance. Avec 1'12''2 d'avance sur le Norvégien Vetle Sjastad Christiansen, Quentin Fillon-Maillet prend le temps d'attraper un drapeau français et de le brandir fièrement en franchissant la ligne d'arrivée. Les quatre Tricolores mettent donc fin à une disette de 3 ans en s'imposant devant la Norvège et l'Autriche (+1'24''3), la Russie suit en 4e position (+1'32''3).
Voir sur Twitter
"Je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation"
Alors qu'Emilien Jacquelin goûte au premier podium de sa carrière, Martin Fourcade a adopté une attitude beaucoup plus détendue auprès des journalistes. Sa première réaction en est la preuve. Le quintuple champion olympique a tenu à livrer un discours plutôt original, que beaucoup reconnaîtrons : "Vous savez, je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi si je devais résumer ma vie aujourd’hui ce serait d'abord des rencontres,..." Voilà un clin d’œil qui fera plaisir à Edouard Baer, auteur du célèbre monologue improvisé dans Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre.
Voir sur Twitter
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.