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Sharapova: "Le titre, toujours un objectif"

Victorieuse 6-0, 6-0, au 1er tour, Maria Sharapova n'a cédé que deux jeux de plus lors du 2e tour, contre la Japonaise Morita (6-1, 6-1). Elle ne cache pas que ce titre du Grand Chelem à Paris reste son objectif.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

- Comment s'est passée votre journée d’hier ? Qu'avez-vous fait dans l'attente de ce match que vous avez joué aujourd'hui ?
Maria Sharapova:
"Oui, ça a été une journée assez longue hier. J'étais un peu tendue pour ce match. Il y a des jours où on a juste envie de rentrer sur le court et on attend toute la journée. On s'assied, on mange, on va dormir. C'est une bonne manière de prendre sa retraite. Mais j'étais contente de pouvoir jouer rapidement aujourd'hui, de terminer le match et de passer au troisième tour."

- Vous avez déjà dit ce que cela représenterait pour vous de redevenir  numéro 1. Qu'est-ce que représenterait pour vous de remporter ce titre du Grand Chelem ?
M.S.:
"Si je n'avais pas de titre de Grand Chelem, effectivement, ce serait différent. Je ne vais pas me dire que c'est celui qu'il faut que je remporte parce qu’il manque à mon palmarès. C'est effectivement un événement important. J'ai toujours voulu remporter ce titre, c'est toujours un objectif, c'est quelque chose que j'ai envie de faire mais ce n'est pas parce que c'est celui qui me manque, c'est simplement parce que c'est le titre de Roland Garros et qu'on a envie de le gagner."

- Vous avez vu ce qui est arrivé à Serena, et à Radwanska aujourd'hui. Vous avez vécu des situations sur des grands courts où vous avez été en difficulté. Pouvez-vous nous dire ce que vous vivez quand vous perdez vos nerfs, quand vous ressentez une telle tension ?
M.S.:
"Quand on sent une tension, quand on se sent nerveuse, c'est tout à fait humain. Après, la question  est de savoir comment vous gérez tout cela, comment vous coopérez, comment vous laissez l'autre prendre l'ascendant sur vous. Parfois vous êtes dans le moment où vous êtes capable de vous reprendre, parfois vous commencez à réfléchir un peu trop et vous  vous vous laissez dépasser. Pour ce qui est de la pression, des nerfs, on va toujours vivre cela parce que cela fait partie du jeu. Et si on ne ressent rien dans certaines situations, c'est un peu difficile de relever son niveau de jeu car c'est quand on a à faire face à ses émotions qu'il faut bien trouver une solution et à ce moment-là, on peut ou on ne peut pas."

- Quand Serena Williams a perdu l'autre jour, tout le monde s'est dit : « C’est peut-être le tour de Sharapova d'aller jusqu'au bout ». En voyant ce résultat, avez-vous une pensée spéciale ?
M.S.:
"C'est dur de se dire que quelqu'un qu'on aurait pu rencontrer en quarts de finale a perdu aussi rapidement dans le tournoi. Peu importe qui on joue, quand on arrive en quarts de finale, de toute façon il faut jouer à un niveau très élevé et on ne peut pas se poser de questions, que ce soit Serena ou n'importe qui d'autre, il va falloir la battre. Si quelqu'un l’a battue pour arriver à ce niveau, cela veut dire que c'est quelqu'un qui joue très bien et qu'il faudra la battre elle."

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