Sharapova contre-attaque
Trop "de mots à lire"
"Un article a dit que j'avais été avertie à cinq reprises de l'interdiction du médicament que je prenais: ce n'est pas vrai, cela n'est jamais arrivé", a déclaré la joueuse russe, qui a révélé lundi son contrôle positif remontant à l'Open d'Australie 2016 et invoqué une négligence de sa part. "Je ne cherche pas d'excuses pour avoir ignoré l'interdiction de ce médicament", a poursuivi Sharapova, "je vous ai déjà parlé du courrier électronique reçu le 22 décembre 2015 intitulé Principaux changements dans le programme antidopage du tennis pour 2016; j'aurais dû, être plus attentive, mais les autres courriers? C'était enfoui dans des lettres d'informations, sur des sites internet, ou des dépliants", a-t-elle regretté.
Sharapova a admis que toutes les informations étaient accessibles, mais a expliqué qu'il fallait "cliquer sur un lien, entrer un mot de passe, chercher les infos et lire", ou consulter un dépliant distribué lors des tournois début 2016. "Mais ce document contenait des milliers de mots, beaucoup d'entre eux techniques et écrits en petit caractère", a-t-elle justifié. Pas certain qu'elle puisse convaincre la WTA qu'elle n'a pas eu le temps de lire et de décoder toutes les informations qui lui ont été adressées.
"J'ai été honnête"
Maria Sharapova ne veut pas se dédouaner de son erreur, mais elle cherche à s'expliquer. Elle a également balayé l'idée qu'elle prenait le médicament en question tous les jours alors que la presse a rapporté que le traitement normal était de quatre à six semaines. "C'est ce que j'ai fait. J'ai suivi le traitement prescrit par mon médecin et pris les doses minimales", a insisté la N.7 mondiale. Ajoutant pour insister sur sa bonne foi: "Je suis fière de la façon dont j'ai joué au tennis, j'ai été honnête et pris les devants, je n'ai pas prétendu être blessée afin de cacher que j'avais été contrôlée positive".
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