Série noire dans le rugby français
Cette annonce va alimenter le débat de la dangerosité du rugby. Elle doit surtout pousser les dirigeants du rugby mondial à accélérer les réformes pour éviter que de tels cas se reproduisent.
Si cette annonce va remettre le projecteur sur la dangerosité de ce sport, c'est que le rugby français accumule les accidents tragiques. En août dernier, à la suite d'un plaquage, Louis Fajfrowski (21 ans) était victime d'un arrêt cardiaque dans le vestiaire de son équipe d'Aurillac (ProD2), lors d'un match amical.
A la mi-décembre, Nicolas Chauvin, un espoir du Stade Français, était lui-aussi victime d'un arrêt cardiaque lors d'une rencontre à Bègles, lui-aussi après un plaquage. A seulement 19 ans.
Cela fait plusieurs mois que les instances nationales et internationales se penchent sur ces accidents dans le rugby. Car depuis quelques années, les joueurs ont considérablement augmenté leur masse musculaire, ils ont gagné en vitesse, et tout cela produit des chocs de plus en plus importants. Voire tragiques.
La FFR a décidé d'autoriser davantage de changements au cours des rencontres du Top 14 et en ProD2, mais également décidé de développer la règle du "toucher 2 secondes" jusqu'à la catégorie des moins de 12 ans, pour éviter les traumatismes liés aux plaquages. Mais ce décès montre l'urgence d'aller encore plus vite, encore plus loin.
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