Schmieidlova marche sur Venus
Les années passent et Venus Williams continue de se prendre régulièrement les pieds dans la terre battue de Roland Garros. Elle qui n'a jamais fait mieux que quart de finaliste (en 2000, 2004, 2006) ne dépassera sans doute plus jamais ce stade. Même si son début de saison était plus qu'encourageant après une saison perdue à soigner un dos récalcitrant, avec notamment un titre à Dubaï et une place en finale à Auckland, l'ancienne numéro 1 mondiale court après son glorieux passé. Certes, son jeu à haut risques ne se prête pas à l'ocre parisienne mais le fait est que la géante US commet sur cette surface beaucoup trop de fautes pour espérer aller loin. Avec 46 erreurs non provoquées, elle a partiellement offert le match à Anna Schmieidlova qui n'en demandait pas tant.
Et maintenant Serena ?
A 20 ans, cette Slovaque au jeu académique et à la frappe sèche a su saisir sa chance. Après avoir concédé la première manche devant un Central légèrement apathique, elle a su "se mettre dans la bulle" pour pousser l'Américaine à déjouer. Mieux, elle n'a pas flenché mentalement lorsque sa prestigieuse adversaire a débreaké dans la 3e manche ou qu'elle a sauvé une balle de match à 5-3. D'un derniers revers court croisé, elle pliait la partie et renvoyait Venus sur terre. "J'étais dans un mauvais jour, notamment aux deuxième et troisième sets", constatait amèrement l'aînée des Williams. "Mon premier service était très chaotique. J'ai fait preuve d'impatience aussi. Je ne me suis pas investie assez dans les points parfois." Et l'Américaine rendait hommage également à son adversaire: "C'est une bonne joueuse. Je pense qu'elle va monter en puissance au fil de sa carrière, je lui vois un bel avenir." Déjà présente au second tour l'an passé, Schmieidlova entend bien pousser l'expérience un peu plus loin cette fois. Et ce ne sera pas contre l'autre Williams, Serena, qui a été balayée par Garbine Muguruza.
Vidéo: Venus Williams déjà éliminée
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