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Saison rallongée jusqu'en 2021, week-ends raccourcis : les solutions envisagées par la F1

Invité par Sky Sport Italia, Mattia Binotto, le patron de l’écurie Ferrari, a évoqué les solutions étudiées par la Formule 1 pour réussir à boucler la saison 2020. Au-delà de la possibilité de décaler certaines courses jusqu’en janvier 2021, l’idée de supprimer la première journée d’essais libres est également sur la table.
Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (ANTONIN VINCENT / DPPI MEDIA)

Stoppée par la pandémie de Covid-19 avant même le début de la saison, la Formule 1 est dans le brouillard total. Les huit premières étapes de l’exercice 2020 ont déjà été reportées ou annulées (du GP de Melbourne à celui de Bakou, initialement prévu le 7 juin). Mais, le patron de la F1, Chase Carey, a réaffirmé l’intention de tenir un championnat cette année. Si les décideurs sont dépendants de l’évolution de la pandémie, ils commencent tout de même à étudier plusieurs options pour sauver la saison, dont certaines radicales.

Adieu aux essais du vendredi ?

Interrogé par Sky Sport Italia vendredi, Mattia Binotto, patron de la Scuderia Ferrari, a affirmé qu’un “dialogue permanent” était en cours entre les dirigeants d’équipes, Chase Carey et la FIA. “Nous pourrions par exemple mettre en place des weekends de deux jours, avec les essais libres déplacés au samedi matin, ce qui nous permettra d'être plus à l'aise d'un point de vue logistique si les Grands Prix sont rapprochés", a déclaré l’Italien. Ce dernier espère qu’un maximum de courses seront tenues. Pour rappel, un championnat de F1 est jugé valide à partir du moment où huit Grands Prix ont été bouclés.

Dans cette idée d’éviter des annulations trop nombreuses, est aussi évoquée la possibilité d’étendre la saison au-delà du mois de novembre. “Nous pourrions aussi déplacer deux ou trois courses au mois de janvier 2021”, explique Binotto. Pour l’instant, Chase Carey table sur une saison raccourcie, avec entre 15 et 18 Grands Prix, contre 21 prévus au départ. 

D’autres reports à craindre

Il est encore trop tôt pour les décideurs de prendre une quelconque décision puisque la pandémie de Covid-19 est encore loin d’être endiguée. L’heure n’est pas encore aux solutions, mais à de nouveaux reports. Les prochains Grands Prix à l’agenda, à savoir celui de Montréal (14 juin) et celui du Castellet (28 juin), sont menacés. Le Canada a fermé ses frontières et une décision est attendue sous deux semaines quant à la tenue du GP. La France, de son côté, a déjà prononcé le report des 24 Heures du Mans, initialement prévues le 14 juin.

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