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Ugo Mola garde la main à Brive

L'entraîneur de Brive Ugo Mola, qui avait mis son avenir entre les mains de ses joueurs samedi après la défaite à domicile contre Agen (12-30), a été confirmé à son poste à l'issue d'une réunion entre les joueurs. Les sifflets du public à son encontre et le 13e place de son équipe dans le Top 14 n'ont pas abouti à son départ. Il lui reste plus qu'à trouver les clés pour renouer avec le succès qui fuit les Corréziens depuis sept matches.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Alexis Palisson à l'attaque de la ligne défensive du Racing

Beaucoup sont sur le point d'abandonner le bateau, mais le capitaine essaye encore de le diriger. Les sollicitations qui pleuvent sur les joueurs de Brive alors que le club est convoqué devant la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG), Ugo Mola a décidé de rester. Sifflé par une partie du public, l'entraîneur du CABCL avait mis sa démission sur la table. Pas seulement sur celle de ses dirigeants, mais également sur celle des joueurs. Les dirigeants l'ayant refusé après le revers contre Agen, il avait laissé son sort entre les mains des joueurs. "Ce sont eux (les joueurs) qui décideront si je pars ou pas. Je leur ai demandé s'ils souhaitaient continuer travailler avec moi. Si un seul me désavoue, je partirai", expliquait-il. A l'issue d'une réunion avec eux, personne n'a donc remis en cause sa place, ni celle de son adjoint Didier Casadeï, chargé des avants, Christophe Laussucq ayant été évincé voici une douzaine de jours.

Ugo Mola n'est pas encore au bout de ses peines. C'est même le plus dur qui commence. Car après cinq défaites de rang et privé de victoires depuis sept matches, ce qui conduit à une avant-dernière place du Top 14, Brive est au plus mal. Avec Palisson annoncé à Toulon, Vosloo et Estebanez qui pourraient aller à Clermont, et tant d'autres joueurs qui semblent déjà avoir la tête ailleurs, le CA doit trouver des ressources pour renouer avec la victoire, et avec le fil de son jeu. Jean-Jacques Betrand, son président, parle "de crise". En restant aux commandes du navire briviste, il a accepté de la gérer avec l'objectif de sortir de la tempête, Agen et La Rochelle n'ayant qu'un point de plus. Pour le moment. Le match du Challenge européen contre Sale samedi prochain doit montrer un début de réaction.

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