Toulon : Laporte crie au scandale
"Sur la dernière action, on fait une erreur stratégique. Mais ce n'est pas parce que nous, on fait une faute que l'arbitre doit en faire pendant 80 minutes. Je ne peux plus cautionner qu'il nous arbitre, il nous vole à chaque fois. Ce n'est pas que sur cette action qu'il est nul, il est nul tout le match. Il est toujours nul", s'est emporté l'ancien secrétaire d'Etat aux Sports au micro de RMC Sport pour laquelle il est consultant. "Si on continue de travailler dans un monde professionnel avec des amateurs, on va à la catastrophe", a-t-il poursuivi, estimant que monsieur Cardona est un "incompétent complet et il y en a marre. Je ne joue pas contre un arbitre. Or aujourd'hui, on tremble quand on sait qui va nous arbitrer", a ajouté le technicien du RCT, en affirmant avoir envisagé de démissionner.
Comme Chabal en 2011
"J'avais énormément envie d'arrêter samedi et j'ai bien fait de partir (du stade Mayol, ndlr) sinon j'aurais été radié à vie (...) Je ne peux plus supporter que ce genre d'incompétent vienne gérer mes émotions", a-t-il poursuivi. Je me suis dit que si je partais (du club), je lui ferais trop d'honneur. (...) J'ai un contrat jusqu'en 2015 et je le respecterai", a-t-il assuré. Bernard Laporte s'est également emporté contre les sanctions prononcées par la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR). "Sébastien Tillous-Bordes a marché sur un joueur de Montpellier, il a été sanctionné quatre semaines. D'accord. Sébastien Chabal met un marron devant tout le monde à un mec, il prend trois semaines. Elle est où la logique ?", a-t-il lancé.
"On va jouer au Racing, Estebanez met un coup de poing à Giteau, un coup de poing à Armitage, un coup de coude à Wilkinson et il n'y a rien ! L'arbitre de touche ne voit rien, l'arbitre ne voit rien. (...) Ce sont à eux d'arrêter, de démissionner. On a besoin de gens professionnels. Ce qu'on veut, c'est du professionnalisme, des règles nettes, claires et précises", a-t-il lâché. Il a affirmé ne pas craindre de sanction disciplinaire pour ses propos: "Je ne joue pas, moi. Je suis en tribune, ils me mettront sur le toit de la tribune". En 2011, Sébastien Chabal avait été suspendu 60 jours, dont 30 avec sursis, pour avoir affirmé dans son autobiographie que "les arbitres du Top 14 (étaient) nuls". En appel, la sanction avait été ramenée à dix jours fermes avec des travaux d'intérêt général relatifs à l'arbitrage.
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