Top 14 : Toulouse ne lâche rien à La Rochelle
Ils ne lâchent rien ! Attendus dans la cité portuaire par des Rochelais remontés pour réintégrer le Top 6, les hommes d'Ugo Mola ont fait du Toulouse. Solides, cliniques, ils ont enchaîné un quatorzième match sans défaite et porté leur avance au classement à 20 points sur le 3e. Autant dire qu'ils peuvent voir venir la suite avec sérénité, qui passera le week-end prochain par un duel fratricide au Racing 92 en Coupe d'Europe.
Pour les Rochelais, qui réintégraient à l'occasion de ce match de gala leurs internationaux Priso, Doumayrou et Alldrit, le coup de la panne perdure. Et ce n'est pas le bonus défensif décroché qui pourra satisfaire les hommes de Jono Gibbes, un peu trop limités mentalement dans leurs intentions ces derniers temps pour espérer mieux.
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Les hommes d'Ugo Mola ont lâché les chevaux en fin de match
Pour décrocher la timbale, les Toulousains, qui avaient décidé de laisser au repos les internationaux Ntamack et Huget ainsi que leur duo Kolbe-Guitoune si flamboyant le week-end dernier contre le LOU, ont livré le match que l'on attendait d'eux.
Solides en défense, pris seulement pour deux hors-jeux et un ballon gardé au sol par la patrouille arbitrale (13e, 26e, 39e), ils ont plutôt maîtrisé la volonté des Maritimes de se racheter de leur dernier mois et de ces trois défaites qui les ont éjectes du Top 6, et se sont montrés cliniques sur leurs rares initiatives du premier acte. Témoin, cette interception acrobatique par Gray d'une passe de West près de sa ligne des 5 mètres et plusieurs temps de jeu plus tard, Akhi servait Tauzin qui plongeait dans l'en-but pour remettre les siens devant avec la transformation réussie en coin de Ramos (6-7, 28e).
En mêlée, le pack du leader a également pris l'ascendant --faute de Priso, pénalité de Ramos (34e)-- avant que la partie s'équilibre jusqu'à l'heure de jeu. C'est le moment que les hommes d'Ugo Mola ont choisi pour lâcher les chevaux avec Ramos placé à l'ouverture qui servait d'une place limite en-avant, mais validée par la vidéo, Faasalele qui s'en allait crucifier ses anciennes couleurs (58e).
Les hommes de Jono Gibbes, remontés par cette décision et par leur public, ont réagi illico et sur la pénaltouche suivante, Rattez s'est mêlé à ses gros pour inscrire l'essai de l'espoir (19-20, 62e). Insuffisant toutefois face au Stade qui n'a rien lâché et a fini même mieux avec ses lignes arrières volantes, récoltant une pénalité, avant de faire admirer sa conservation sous les sifflets de Deflandre.
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