Top 14 : Castres accepte le report du match contre le Stade Français

Voir sur Twitter

"Le club préfère affronter le Stade Français plutôt que gagner la rencontre sur tapis vert, ce qui n'aurait été ni confortable, ni très glorieux. Ce report ne nous gêne pas. Et je le redis, nous préférons affronter le Stade Français plutôt que constater son absence" a expliqué Pierre-Yves Revol, estimant qu'il faut "respecter la décision de l'institution". "Ce n'est pas le moment d'ajouter de la confusion à la confusion. Je crois que les dirigeants du Stade Français et du Racing 92 n'ont pas mesuré l'ampleur de l'émotion qu'allait susciter cette fusion entre les deux clubs et toutes les répercussions que ça allait entraîner", a-t-il ajouté.

"Penser à l'intérêt général avant tout"

Interrogé sur cette fusion, le président castrais a refusé de "délivrer un avis personnel". "Je n'ai pas à me prononcer sur un projet privé même s'il met du désordre dans le Top 14", a-t-il assuré. Au-delà du projet de fusion, Pierre-Yves Revol a déploré le climat "pas très sain" dans le rugby actuel. Et d'appeler la LNR et la Fédération à "renouer avec le bon sens". "On doit arrêter les querelles d'ego et penser à l'intérêt général avant tout. Les problèmes d'ego doivent passer au second plan et c'est le sens des responsabilités qui doit primer", a-t-il plaidé.

Quelle date pour un report ?

Enfin, sur la date où pourrait être jouée la rencontre, l'homme fort du Castres Olympique a reconnu qu'il pourrait "y avoir un problème", les Parisiens étant qualifiés pour les quarts de finale du Challenge européen. "S'ils vont en demi-finales, il n'y aura aucune date de libre", a-t-il
remarqué, constatant que cela "pourrait obliger" à fixer la rencontre "en semaine". "C'est vrai que ça compliquerait les choses, a-t-il conclu.

Voir sur Twitter