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Top 14 (3e journée) : Bordeaux-Bègles et Montpellier se quittent sur un vrai match nul

Il ne faudra retenir que le résultat... Et encore ! Au terme d'une rencontre poussive de bout en bout, Bordeaux-Bègles et Montpellier n'ont finalement pas réussi à se départager, terminant la rencontre sur un résultat nul (9-9) lors du match d'ouverture de la 3e journée de Top 14. Que ce soient les Bordelais, ou les Montpelliérains, aucune des deux formations n'a réussi à trouver du rythme durant cette partie, pauvre techniquement. Au final, ce sont les buteurs qui se sont répondus aux pieds dans cette rencontre qui ne fait les affaires ni de l'un, ni de l'autre.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Le vice-champion de France Montpellier a obtenu le match nul sur le terrain de Bordeaux-Bègles (9-9) grâce à une pénalité de Johan Goosen à trois minutes de la fin, samedi dans un match sans essai et soporifique en ouverture de la 3e journée de Top 14. Goosen, revenu en France cet été après avoir déserté le Racing 92 à l'automne 2016 pour retourner en Afrique du Sud, a permis au MHR d'enchaîner un deuxième résultat positif après sa victoire contre La Rochelle (36-14), qui avait suivi son faux-pas à domicile contre Castres en ouverture (25-20). L'UBB affiche également un nul pour une victoire (41-19 contre Pau lors de la 1re journée) et une défaite (20 à 8 samedi dernier sur le terrain du Stade Français).

Cette partie ne rentrera clairement pas dans les annales de la saison. Pire, il s'agirait de l'oublier rapidement : de la conquête aux phases offensives, en mêlée comme en touche, Bordeaux-Bègles et Montpellier ont offert une parodie, ou presque, de rugby. Trop de fautes et aucun rythme auront eu raison des deux formations, incapables de se départager.

Le président de Bordeaux-Bègles porte réclamation

A noter que Laurent Marti, président de Bordeaux-Bègles a porté une réclamation pour coaching abusif suite au remplacement du centre héraultais Yvan Reilhac par François Steyn, estimant qu'il y avait eu une tricherie. Par cette décision, le dirigeant bordelais pose la question de l'application d'une nouvelle règle qui permet aux entraîneurs de Top 14 de pouvoir effectuer jusqu'à douze changements par rencontre. 

"La Ligue a vu dès la première journée qu'il y avait des abus, elle a écrit à tous les clubs dès la première semaine, explique M. Marti. Elle a vu qu'il y avait des abus lors de la 2e journée, elle nous a réécrit. Et là ça continue. Donc, moi en tant que président de l'UBB, avec mon manager et le docteur du club, on a dit qu'on ne rentrera pas là-dedans et on voit que les autres le font. A un moment donné, il faut bien qu'il y en ait un qui dise stop. Donc je porte réclamation". 

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