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Oyonnax bat Bègles 26-12

Pour la première fois depuis le début de la saison, Oyonnax peut entrevoir l'espoir du maintien en Top 14 après sa victoire probante (26-12) devant Bordeaux-Bègles samedi en match en retard de la 19e journée. L'USO sort de la zone rouge, reprend Perpignan et Bayonne, et pointe désormais à la 11e place.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le joueur d'Oyonnax, Jody Jenneker, dans la tenaille de Bègles-Bordeaux (PHILIPPE MERLE / AFP)

C'était un joker important qui restait aux joueurs du Bugey, que ce match en retard qui pouvait leur permettre de sortir la tête de l'eau. Et ils ne l'ont pas galvaudé en se montrant intraitables, comme ce fut le cas très souvent chez eux à Charles-Mathon. Les Bordelais, de leur côté, qui restaient sur cinq victoires de rang, espéraient aussi réussir quelque chose dans ce déplacement pour se hisser au niveau de la quatrième place de Castres. Et donc viser sérieusement une qualification pour la phase finale. Mais il était impossible, dans la belle ambiance d'Oyonnax, avec ce fort enjeu pour les locaux, de renverser une machine Rouge et Noire qui avait décidé de ne pas céder. 

Bordeaux imposait d'emblée un lourd pressing offensif mais les Oyonnaxiens  cueillaient leurs visiteurs à froid, profitant d'une première pénaltouche pour  inscrire leur premier essai. Sur une munition bien captée par ses sauteurs, Benjamin Urdapilleta  affolait la défense aquitaine à 20 mètres de sa ligne et transmettait à Hansell  Pune, qui trouvait Silvere Tian en soutien (7-0, 3e). Les Bordelais haussaient leur niveau d'engagement et jouaient une nouvelle fois sur leurs avants, arrachant quatre pénalités (12e, 20e, 29e, 35e), leurs seuls points de la rencontre.

Oyonnax, chahuté en touche mais performant en mêlée, réagissait sur chaque action suivant les renvois. Le club s'en remettait aux coups de pied de  Benjamin Urdapilleta (3/3) qui rivalisait avec l'excellent pourcentage de  réussite au pied de Frédérico Nicolas Sanchez (4/4). Après avoir courbé l'échine en première mi-temps (16-12), les Oyonnaxiens  se révélaient beaucoup plus offensifs dès l'entame de la seconde période, s'appuyant toujours sur la domination de leur pack, qui obligeait Bordeaux à changer sa première ligne avant la 45e minute de jeu.

Les locaux profitaient aussi de la sortie sur blessure de l'ouvreur bordelais Frédérico Nicolas Sanchez (41e). Oyonnax, comme en première mi-temps, inscrivait rapidement un nouvel essai signé Maafu (23-12, 50e). Sevrés de ballons, les Bordelais ne parvenaient pas à exploiter l'exclusion temporaire du deuxième ligne oyonnaxien Thibault Lassalle (52e), et concédaient même une dernière pénalité (26-12, 61e).

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