Mohed Altrad, milliardaire et président du MHR, à l'assaut de la mairie de Montpellier
"Je ne veux pas d'une ville divisée, où les uns médisent des autres, où les décisions sont prises en fonction des liens personnels. Avec moi, ce sera simple, je choisirai les plus compétents", a-t-il poursuivi, aux côtés du sénateur LR Jean-Pierre Grand et de la conseillère régionale et co-présidente des radicaux de gauche Virginie Rozière. Il se prévaut du soutien d'une députée LREM, Coralie Dubost, qui n'était pas présente. Sollicitée par l'AFP, la parlementaire n'avait pas donné suite lundi à la mi-journée.
"Nous sommes ouverts à d'autres discussions, sauf avec les extrêmes", a ajouté Mohed Altrad, à la tête d'un important groupe international sis à Montpellier, qui porte son nom, spécialisé dans les services aux industries et qui a réalisé 3,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2018. Il entend mettre en avant dans son programme "l'économie et l'emploi (...), en lien avec le social", l'environnement, la mobilité et le bien-vivre ensemble.
Né dans le désert syrien il y a environ 70 ans (il explique ne pas connaître sa date de naissance car il n'y avait pas d'état civil dans les tribus bédouines où il est né), M. Altrad est arrivé à Montpellier aux environs de 17 ans, à la faveur d'une bourse d'études. Il n'a pas d'expérience politique, et ne s'est inscrit que récemment sur les listes électorales.
Sa candidature s'inscrit dans un paysage électoral encore flou pour les municipales à Montpellier, notamment du côté de la majorité présidentielle. Le maire divers gauche Philippe Saurel, qui avait soutenu le candidat Macron en 2017 puis la liste LREM aux européennes, sera probablement candidat à sa réélection. Le député LREM de l'Hérault Patrick Vignal a déclaré en juin sa candidature à l'investiture du parti.
Contacté par l'AFP, Philippe Saurel n'a pas souhaité commenter la candidature de Mohed Altrad.
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