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Michalak: "Collectivement, on peut faire mieux"

L'ouvreur ou demi de mêlée de Toulon, Frédéric Michalak, estime que son équipe, coleader du Top 14 après un début de saison tonitruant, peut "faire mieux collectivement" dans un entretien. "J'ai joué contre Toulon à Marseille mais jamais à Mayol. J'ai hâte de voir ça. Cela va être une découverte et ça me plaît bien", jubile-t-il à l'idée d'évoluer dans le mythique stade varois.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Samedi dernier à Mont-de-Marsan, vous avez retrouvé le Top 14 et disputé vos premières minutes sous les couleurs du RCT. Comme s'est passée cette première rencontre ?
"Cela s'est bien passé et surtout on a gagné, avec le point de bonus (29-15). Le match n'est pas forcément très, très bon dans son ensemble mais on va rectifier ça. Chaque semaine, on essaie de s'améliorer. On est en haut du classement donc c'est bien, c'est bon pour la confiance."

Qu'est-ce que le RCT doit améliorer selon vous ?
"On perd beaucoup de ballons encore, on a du déchet dans notre jeu offensif, on n'est pas assez attentif sur les annonces aussi... C'est le début de saison et on a conscience qu'on peut faire mieux. On a déjà fait mieux individuellement donc je suis sûr que collectivement, on peut faire mieux."

Revenons sur votre arrivée au RCT...
"J'étais en Afrique du Sud (où il jouait avec les Sharks, ndlr) et pas grand monde misait sur moi à ce moment-là. Mourad (Boudjellal, le président toulonnais) m'a parlé du club, des supporteurs, de l'amour du maillot, de l'histoire du RCT que je ne connaissais pas forcément... Et c'est ça qui m'a plu. Et puis c'est un club qui a recruté ces cinq dernières années des joueurs avec qui j'avais envie de jouer. A présent, je suis très bien ici, il y a une très bonne ambiance."

Comment ça se passe avec Bernard Laporte, qui a déjà été votre entraîneur dans le XV de France ?
"Cela se passe bien. Pour l'instant, il me laisse le temps de rentrer dans l'effectif, d'apprendre les combinaisons, de m'intégrer. Je suis à l'écoute de ce qu'on me demande. Si Guy Novès (l'entraîneur de Toulouse, ndlr) et lui ont une vision différente du rugby, en revanche ce sont deux leaders, ils ont tous les deux cette capacité à rassembler des joueurs au bon moment."

Et avec Jonny Wilkinson ?
"On s'entraîne ensemble, on travaille surtout car pour être performant le week-end, il faut travailler la semaine et ça ne vient pas par magie. On se rejoint sur le travail et l'humilité aussi, car sans les autres, on n'est rien."

Vous avez été recruté pour jouer aussi bien 9 que 10: une préférence ?
(sourire) "C'est une question qu'on doit me poser depuis que j'ai l'âge de 18 ans et je ne vais toujours pas y répondre, ça ne sert à rien."

Cette saison avec les Sharks, avec une place de finaliste du Super 15, a été importante pour vous...
"Cela a été une bonne saison où j'ai pu enchaîner des matches, où on m'a fait confiance. J'ai réussi à m'affirmer un peu plus. Car au cours de ma carrière, j'ai eu des moments difficiles et j'ai su rester positif. Dans tous les cas, il faut garder la tête haute et avoir cette humilité pour repartir. Les choses, on ne vous les donne pas, il faut aller les chercher, c'est le sport de haut niveau, il faut s'attendre à tout. Mais si tu donnes le maximum aux entraînements, si tu ne triches pas avec toi-même, en général, ça paye."

Samedi, contre Bordeaux-Bègles, vous allez découvrir Mayol...
"Hé oui, car j'ai joué contre Toulon à Marseille mais jamais à Mayol. J'ai hâte de voir ça. Cela va être une découverte et ça me plaît bien".

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