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McAlister: "Je me sens bien ici"

Ancien ouvreur des All Blacks, Luke McAlister a posé ses valises un peu plus tôt à Toulouse, n'ayant pas été pris pour la Coupe du monde. "Je me sens bien dans mon rugby pour la première fois depuis un moment et j'apprécie ça. Et si les gens me demandent si je ne souhaiterais pas être à la Coupe du monde, je dis évidemment oui, mais je me sens bien ici", déclare-t-il à l'AFP. A Toulouse, il commence à retrouver une famille: "Je me sens proche de ce rugby."
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

- Qu'avez-vous pensé du match Nouvelle-Zélande - France ?
Luke McAlister: "J'ai vu le match, comme d'ailleurs la plupart des rencontres de cette Coupe du monde. C'est une belle victoire. Les Blacks ont été très bons en première mi-temps. En seconde, il y a eu des blessés. La France est revenue avec de meilleures dispositions en seconde. La victoire des Néo-Zélandais me semble méritée".

- Avez-vous digéré la déception de ne pas être au Mondial ?
LMA: "C'est une compétition qui regroupe tous les meilleurs joueurs d'un pays et les places sont chères. Les gars les meilleurs en Super 15 ont eu leur place. Je suis passé à autre chose et je prends vraiment beaucoup de plaisir depuis que je suis à Toulouse. Je me sens bien dans mon rugby pour la première fois depuis un moment et j'apprécie ça. Et si les gens me demandent si je ne souhaiterais pas être à la Coupe du monde, je dis évidemment oui, mais je me sens bien ici".

- Que vous inspire d'être déjà admis par les supporteurs comme un joueur-clé en un peu plus d'un mois ?
LMA: "J'aime ce soutien populaire qu'il y a en France mais je ne veux pas être perçu comme un sauveur. Je suis juste très heureux d'être dans ce club. Mes partenaires m'ont bien accueilli et me rendent les choses faciles. Le club aussi m'a facilité les choses. Vous savez je suis arrivé avec deux sacs. J'aime la ville. Ma famille et même mes chiens (rires) m'ont rejoint et j'ai le sentiment de bien me fondre dans le moule. J'essaie de m'imprégner de la culture française, j'apprends la langue. C'est un peu difficile de communiquer pour le moment car ils (ses équipiers) parlent très vite et avec un accent mais bon je m'y mets lentement (sourires)".

- Vous attendiez-vous à être aussi rapidement raccord avec la façon dont évolue le Stade Toulousain ?
LMA: "J'ai vite appris les annonces et les systèmes. Ils sont en français. Après c'est vrai qu'il y a beaucoup de points communs entre la façon dont joue le Stade Toulousain et le rugby que je pratiquais dans le Super 15. C'est un rugby plaisant. Il y a beaucoup de joueurs comme Poitrenaud, Jauzion ou les Fidjiens qui aiment jouer à la main. Je me sens très proche de ce rugby".

- Est-ce un choix d'évoluer au poste d'ouvreur depuis votre arrivée ?
LMA: "A Bayonne (pour le match d'ouverture du Top 14, ndlr), c'était dur, je ne m'étais pas entraîné et je n'étais pas supposé jouer ce match, mais "Beaux" (Lionel Beauxis) s'est blessé. Peu importe où je joue vraiment. Cela faisait un moment que je n'avais pas évolué comme ouvreur. Au centre la concurrence est féroce avec Yann David, Jauzion ou Flo (Fritz). Pour le moment, entre les blessés et les nombreuses absences dues au Mondial, les places ne sont pas encore figées. On verra par la suite, quand nous serons au complet".

- Le fameux doublé Top 14-Coupe d'Europe est-il l'objectif cette saison ?
LMA: "Nous en avons parlé avec mes coéquipiers et tout le monde m'a dit que ce serait un vrai exploit. Maintenant avec notre effectif on va clairement jouer notre chance à fond sur les deux tableaux. Moi, j'aime gagner tous les matches, c'est ma mentalité et j'ai l'impression que c'est aussi celle de Toulouse".

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