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Le Stade toulousain vainqueur du Stade Français à 15 contre 14

Le Stade toulousain a mis fin à une série de trois défaites consécutives en battant (23-18) le Stade Français lors de la 6e journée du Top 14. Entre deux anciens champions de France, désormais éloignés des premiÚres places, les Toulousains ont renoué avec la victoire en envoyant du jeu, face à des Parisiens rapidement pénalisés par le carton rouge reçu par leur capitaine Parisse (37e). Mais ils ont arraché le bonus défensif à la derniÚre minute.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Un essai refusĂ© Ă  MĂ©dard à la 3e minute, pour une faute commise par Huget durant l'action. Un autre refusĂ© Ă  Palisson Ă  la 35e minute, poussĂ© en touchĂ© avant d'aplatir par Lakafia alors qu'il plongeait de façon spectaculaire. Toulouse a bien cru vivre une nouvelle dĂ©sillusion ce soir. Orpheline des percĂ©es de Picamoles, parti Ă  Northampton, d'une ligne de trois-quarts plus rĂ©aliste et d'un pack plus conquĂ©rant en mĂȘlĂ©e et en touche, Toulouse avait dĂ©cidĂ© de remettre du jeu dans tous les coins. Avec de la vitesse dans les enchaĂźnements, et une mĂȘlĂ©e agressive. Mais aprĂšs 35 minutes, l'avantage Ă©tait bien faible (6-3) face Ă  des Parisiens trĂšs joueurs.

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C'est lĂ  que survenait le tournant du match. Pour un plaquage dangereux sur Galan Ă  la 37e minute, l'arbitre dĂ©cidait, aprĂšs vidĂ©o, d'infliger un carton rouge Ă  Sergio Parisse. RĂ©duite Ă  14, l'Ă©quipe de Gonzalo Quesada rĂȘvait de rĂ©Ă©diter sa performance contre Castres, oĂč elle avait arrachĂ© la victoire malgrĂ© l'exclusion prĂ©coce de Jules Plisson. Mais un essai inscrit par Palisson, aprĂšs une magnifique charge de Galan, donnait de l'air Ă  l'Ă©quipe locale (46e, 16-3). Mais un carton jaune trĂšs sĂ©vĂšre reçu par BĂ©zy permettait indirectement aux Parisiens de rĂ©duire l'Ă©cart avec un essai en force de PapĂ© (58e, 16-11). Mais la rĂ©action toulousaine, sur un ballon portĂ© conclu par Dusautoir, ne laissait pas le doute s'installer trois minutes aprĂšs (61e, 21-11). NĂ©anmoins, aprĂšs un dĂ©but de saison bien Ă©loignĂ© de ses standards, et malgrĂ© une bonne dĂ©fense, Toulouse craquait de nouveau en toute fin de rencontre, lorsque le Stade Français jetait son va-tout. C'est un autre ancien, Julien Arias, qui s'emparait du ballon pour l'aplatir rageusement sur la ligne Ă  l'ultime minute. Ainsi, les Parisiens dĂ©crochaient le bonus dĂ©fensif.

A 14 contre 15, c'Ă©tait une bonne affaire. Mais cela ne redonne pas une confiance de champion aux deux Ă©quipes.

RĂ©actio​ns

Ugo Mola (entraĂźneur principal de Toulouse): "C'est une victoire prĂ©cieuse d'un point de vue comptable. Ce sont quatre points trĂšs importants dans un contexte particulier. AprĂšs, notre capacitĂ© Ă  marquer durant nos temps forts est trop faible. On prend Ă©galement trop de points facilement. Il faut retrouver l'appĂ©tit dĂ©fensif que nous avions la saison derniĂšre, on prend deux essais qui me laissent sur ma faim. On ne peut pas se satisfaire de cette prestation, mĂȘme si, encore une fois, c'est une victoire trĂšs importante."

Gonzalo Quesada (directeur sportif du Stade Français): "C'est un point mĂ©ritĂ©. Moi, j'ai vu un trĂšs grand match de rugby de la part de mes joueurs. On ne peut pas se contenter d'une dĂ©faite, mais il y a quand mĂȘme de la fiertĂ© d'ĂȘtre allĂ© chercher ce bonus dĂ©fensif quand on connaĂźt le nombre de blessĂ©s, d'internationaux absents sans parler de la suspension de Jules Plisson."

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