Le Racing en crise
Le beau temps semblait revenu sous la tête des Racingmen. La crise aigüe du début d'année, provoquant les départs de Chabal, de Philippe Berbizier, de Simon Mannix et enfin l'éloignement du terrain de Pierre Berbizier, tout cela semblait derrière. L'arrivée aux commandes de Gonzalo Quesada avait pacifié les relations, l'inauguration du centre d'entraînement au Plessis-Robinson avait ouvert de beaux horizons. Mais cinq défaites de rang ont rendu l'avenir beaucoup plus incertain. Et la dernière, à Colombes, contre la lanterne rouge montoise, n'a fait qu'accentuer l'urgence d'une réaction.
Comme souvent, elle est venue du président. Jacky Lorenzetti a retardé le départ en vacances (pour cause de trêve internationale) de ses troupes pour leur concocter une réunion ce lundi matin. "C'est une défaite qui fait honte. J'ai eu honte", a-t-il lancé dans Midi Olympique, expliquant que "les joueurs n'ont pas fait honneur au maillot samedi. C'était une prestation indigne de ce groupe." Habitué à ne pas parler pour rien, le président dresse un tableau alarmiste, à dessein: "La situation est extrêmement compliquée. La sixième place est désormais à neuf points, et je vois surtout la ligne rouge du maintien qui se rapproche." Et même s'il renouvelle sa confiance dans son staff, il n'écarte pas la possibilité de rappeler le "pompier" Berbizier: "Si Gonzalo me le demande, pourquoi pas. Mais ce n'est pas une hypothèse que j'envisage immédiatement."
Des suspicions et un recours
En plus de cette situation sportive, le Racing-Métro doit faire face à des accusations de non-libération d'un international (Qovu), qui ne seraient pas les premières selon Simon Mannix, l'ancien adjoint limogé. Du coup, le 3e ligne fidjien est suspendu par la FFR: "Nous n'avons pas manqué d'éthique dans cette histoire. Ni le club, ni le joueur et j'entends le prouver en remettant dès lundi un dossier à la FFR montrant notre bonne foi dans cette affaire où seule la Fédération fidjienne ne peut faire état que de ses propres carences", assure Jacky Lorenzetti, qui doit toujours se battre pour faire naître l'Arena 92, encore soumise à un recours d'une association. "C'est dur, mais on se bat", affirme-t-il. "Je veux leur (les partenaires) montrer que le Racing-Métro n'est pas mort. ET prévenir tout le monde de ne pas nous enterrer trop vite."
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