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Hugo Bonneval: "L'impression de reprendre comme un gamin"

Blessé toute la saison dernière après une rutpure des ligaments croisés du genou gauche en équipe de France, Hugo Bonneval a retrouvé ses coéquipiers du Stade Français pour la reprise de l'entraînement. L'arrière international ne boude pas son plaisir: "Aucun rugbyman n'aime vraiment la préparation de début de saison. C'est assez rare pour le faire, alors je le dis: "J'aime ça." Je ne suis pas vieux, mais j'ai l'impression de reprendre comme un gamin."
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

- Vous avez été blessé toute la saison dernière. Quelles sont vos  premières impressions au moment d'entamer celle-ci?
Hugo Bonneval:
"Ça fait du bien +d'en chier+ à nouveau. Aucun rugbyman n'aime vraiment  la préparation de début de saison. C'est assez rare pour le faire, alors je le  dis: "J'aime ça." Je ne suis pas vieux, mais j'ai l'impression de reprendre  comme un gamin. Le fait d'être sur le terrain avec tout le monde, d'être dans  la difficulté avec les autres, de pouvoir rigoler, jouer, c'est juste du  plaisir. J'avais repris en fin de saison dernière avec le reste du groupe, mais  je n'avais pas joué de l'année. Il était donc normal que je ne fasse pas les  phases finales. Là, c'est une nouvelle saison qui commence et je suis  officiellement d'attaque".
   
- Comment avez vous vécu la saison dernière?
H.B.:
"C'était très compliqué. A la fois, tu es très content pour tes potes,  pour le club parce qu'ils font une saison extraordinaire et ils ramènent un  titre au bout. Et il y a une forme de jalousie parce que tu n'es pas là, que tu  es un simple spectateur. Et moi, je ne suis pas spectateur. Sinon je ne ferais  pas ce sport. C'est très compliqué d'être dans les tribunes, de regarder tes  amis d'un oeil extérieur et de ne pas être avec tout le monde dans ces moments  là".
   
- Comment abordez-vous cette nouvelle saison?
H.B.:
"C'est une saison particulière. Il nous manque beaucoup  d'internationaux. Pendant un minimum de quatre matches, il va nous manquer un  cinq de devant qui a fait mal l'année dernière. Mais d'un point de vue  personnel, j'arrive avec le sourire. Je n'ai plus mal au genou. Quand tu as mal  pendant un an, c'est un grand soulagement. Désormais, je veux retrouver le  terrain. Je n'ai pas d'autres prétentions. Je veux rejouer, vivre de belles  victoires et aussi des défaites, parce qu'on ne pourra pas gagner tous les  matches. Mais je veux être sur le terrain".

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