Guazzini : "Un vrai état d'esprit"
Le Stade Français présente un budget en baisse. Pourquoi ?
"Il y a une crise économique, il faut en tenir compte. L'an dernier, on a eu du mal à boucler le budget. On a fait en sorte de ne plus avoir ce problème cette année. C'est un budget important mais en baisse de deux millions d'euros. Il faut vivre avec son époque, on n'est pas dans une situation de croissance. La suppression du DIC y est pour beaucoup: pour nous, c'est pratiquement 900.000 euros, soit presque la moitié de la baisse du budget. Cela crée peut-être moins de problèmes pour les clubs de foot mais pour les clubs de rugby, qui n'ont ni les budgets, ni les droits télé des clubs de foot, c'est important. Il y a eu des baisses de salaire que les joueurs ont acceptées."
Quels enseignements avez-vous tirés de la saison ratée 2009/2010 ?
"Il y a 18 ans que je suis président et il y a eu trois mauvaises saisons. On a eu beaucoup de blessés, deux joueurs suspendus et non des moindres (Dupuy et Attoub), et aussi pas mal de problèmes d'entraîneurs. On a fauté par manque de talent et de collectif, il ne faut pas le nier. Michael a joué chez nous. C'est une personnalité qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Je lui ai confié la responsabilité de l'ensemble du secteur sportif: le terrain, la préparation physique et le secteur médical. Au niveau des joueurs, il y a Tiesi qui remplace Messina et le jeune Gurruchaga. J'ai lu qu'on avait fait un recrutement de second ordre mais pendant le match Argentine-France, ils ont particulièrement brillé. Quant à l'absence de la Coupe d'Europe, la dernière fois qu'on ne l'a pas disputée, c'était en 2002/2003 et on a été champion. Les joueurs sont motivés, il y a une bonne préparation physique, un vrai état d'esprit."
Jean-Bouin étant démoli, le Stade Français va jouer cette saison à Charléty, avec trois affiches au Stade de France...
"On va jouer, en l'état, au moins trois matches au Stade de France: Toulon, que l'on souhaitait déjà recevoir l'an dernier, Toulouse car pour nous, c'est un classique, et Clermont, le champion. On verra comment cela évolue pendant la saison. A Charléty, il y a plus de places qu'à Jean-Bouin. Il y aura peut-être une autre délocalisation. On verra si une ville a envie de nous recevoir."
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