Gonzalo Quesada "fier" de l'union de ses joueurs pendant la grève
"Je leur ai dit qu'ils pouvaient être fier de leur union. Mais maintenant il va falloir faire le nécessaire pour cette fois sauver le club sur le terrain" en renouant avec la victoire dimanche contre Toulon, a ajouté le manager du Stade Français. Le club occupe le 12e rang du Top 14 avec onze points d'avance sur le premier relégable, Grenoble, et un match en moins au compteur, celui reporté contre Castres samedi dernier mais la bataille entre la Ligue et la Fédération laisse planer un doute sur la tenue de cette rencontre.
Les Parisiens doivent donc assurer leur maintien avant de savoir de quoi leur avenir sera fait, leur président Thomas Savare, à la recherche d'un repreneur, ayant indiqué qu'il serait là jusqu'à la fin de la saison, pas forcément ensuite. Ce qui rend toujours plausible l'hypothèse d'un dépôt de bilan. "Quoi qu'il arrive, il n'y aura pas d'avenir pour le Stade Français si on descend en Pro D2. Aucun repreneur (ne sera intéressé, NDLR). Donc il ne faut pas que ces incertitudes sur l'avenir nous fassent perdre de vue qu'il faut assurer sur le terrain" a estimé l'Argentin qui, après la levée du mouvement de grève lundi au lendemain de l'abandon du projet de fusion, a provoqué une réunion avec son groupe pour lui "remettre la tête à l'endroit".
'Une semaine rafraîchissante'
"Forcément, ce n'était pas simple (la semaine avant l'annonce du retrait du projet, NDLR), il y a beaucoup d'être humains et de familles derrière. Mais les joueurs l'ont bien géré et derrière ils ont fait une très belle semaine (d'entraînement)" a poursuivi Quesada, pour qui les joueurs, "encore sous le choc" des événements passés lundi, sont "au fur et à mesure revenus au terrain". Le demi de mêlée Julien Dupuy a lui assuré que le groupe avait passé "une semaine rafraîchissante en terme de rugby et d'amitié" et "espère que ça portera ses fruits sur le terrain".
La grève n'a par ailleurs selon lui pas forcément resserré les liens au sein de l'effectif, déjà bien noués: "On a eu des années déjà un peu galère (par le passé), on a connu des déceptions et le groupe est resté soudé, donc de ce point de vue là on savait que ça se passerait bien." Cet épisode a en tout cas laissé des traces chez le talonneur Laurent Sempéré. "Je ne peux parler qu'en mon nom car chacun le vit différemment, mais c'est sûr que ce sont des événements qui marquent" a-t-il ainsi affirmé.
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