Didier Lacroix, président de Toulousain, favorable à la poursuite de la saison ou à son arrêt, pas à une phase finale tronquée
"La phase finale, c'est le nec plus ultra d'une saison. (...) Nous, on voudrait les sortir du contexte pour ne faire que deux ou trois rencontres au moment de la reprise. Ce sont habituellement des matches amicaux à ce moment-là, car on n'a pas de rythme ou la ferveur de la montée en puissance", déplore Didier Lacroix, le patron du champion de France sortant.
Opposé au scénario de la LNR, et de la phase finale à 4
La Ligue nationale de rugby (LNR) envisage comme scénario de reprise pour terminer la saison en cours une phase finale à quatre en fin d'été: Bordeaux-Bègles face à Toulon et Lyon contre le Racing 92 en demies avant une grande finale au Stade de France. Pour l'heure, elle est sensée avoir lieu juste avant la 1re journée de la saison 2020-2021.
"On peut-dire 'à condition particulière, solution particulière'. Je le comprends, mais je ne crois pas qu'on puisse jeter ce devoir de mémoire des phases finales, cet instant magnifié pour ceux qui ont eu la chance de les jouer ou de les vivre", fait valoir M. Lacroix. Selon le président toulousain, il faut que le rugby s'adapte et tente "coûte que coûte" et "quelles qu'en soient les dates" de continuer le championnat en cours. Si ce n'est pas faisable, il faudra alors prendre "les décisions prises par d'autres": arrêter le championnat ou le geler.
"A huis clos, à Toulouse, le rugby ne tient pas plus d'un mois et demi"
Par ailleurs, M. Lacroix a estimé que le rugby ne pouvait "pas vivre à huis clos". "A huis clos, à Toulouse, mais aussi dans d'autres club, le rugby ne tient pas plus d'un mois et demi", a-t-il affirmé.
Le Stade Toulousain occupait la 7e place du Top 14 avant l'arrêt du championnat le 13 mars. Il était également qualifié pour un quart de finale de la Coupe d'Europe contre la province irlandaise de l'Ulster, prévue initialement le 5 avril au Stade Ernest Wallon.
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