Chabal: "Profiter de cette saison"
Q: Le Racing ne parle jamais d'objectif en début de saison. Quel est donc le mot d'ordre ?
R: "Pierre (Berbizier, directeur sportif) nous a encore tenu le même discours que l'année dernière, c'est à dire d'essayer de rivaliser avec les meilleures équipes et de se lâcher à cent pour cent sur chaque match. Après, il ne quantifie pas en terme de défaites ou de victoires car parfois on sait que cela tient à pas grande chose, un rebond, une décision, un détail. Ce qui compte, c'est surtout l'investissement que mettra l'équipe dans chaque match. On a attaqué tard, le 11 juillet. Le staff a privilégié une grosse coupure pour que l'on récupère bien de notre longue saison. On n'avait donc pas beaucoup de temps pour se préparer pour le championnat qui commence ce week-end."
Q: Le Racing s'est montré plus discret sur le marché des transferts...
R: "Parce que le meilleur recrutement, c'est de garder ses meilleurs joueurs, ses cadres, et c'est ce qu'a réussi à faire le Racing avec peu de départs ou alors des joueurs qui n'avaient pas beaucoup de temps de jeu. Cette année, ils ont misé sur l'avenir: le recrutement a été ciblé sur peu de joueurs mais des jeunes prometteurs. Le Racing se construit sur le long terme. Depuis que je suis dans ce club, l'effectif est reconduit à 75% chaque année. Vu l'effectif de l'année dernière, il n'y avait pas grand chose à changer si ce n'est ce qui a été fait: prendre des jeunes pour assurer l'avenir."
Q: Avec relativement peu d'internationaux concernés, le Racing peut-il tirer profit du début de saison, disputé en même temps que le Mondial ?
R: "Je l'espère. C'est vrai que par rapport aux autres grosses écuries, on est moins affecté par la Coupe du Monde. Il nous manque six ou sept joueurs mais souvent, ce sont des joueurs cadres. En début de saison, même si on reçoit quatre fois sur les cinq premiers matches, on reçoit des gros (Montpellier, Perpignan, Clermont, Lyon, déplacement à Toulouse, ndlr). Certains y verront un avantage, d'autres un inconvénient. Cela parait plus facile pour nous mais je me méfie quand même."
Q: Avez-vous réussi à digérer votre non-sélection pour le Mondial ?
R: "Oui, heureusement ! Je savais, de toute façon, que ma carrière internationale n'allait pas durer. Je comptais la faire durer jusqu'à la Coupe du monde. Malheureusement, ce n'est pas moi qui choisis et ça s'est arrêté avant. Je me suis replongé à deux cent pour cent avec le club et je compte bien profiter à fond de mes dernières saisons avec le Racing et ne pas me rendre malade de cette non-sélection."
Q: Il vous reste une saison de contrat au Racing. Que ferez-vous après ?
R: "Je ne sais pas du tout. Je ne sais pas si je vais continuer ou arrêter. Je pense que j'en discuterai avec mon président, je verrai quels sont leurs souhaits et on décidera le moment venu."
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