Castres arrache la victoire à Grenoble
Les premières minutes laissaient craindre le pire. Entre deux équipes au coude à coude au classement et qui jouaient très gros, il s'agissait d'abord de ne pas se livrer ou de commettre d'erreur. Les premières fautes d'indiscipline, immanquablement, ne tardaient pourtant pas et Wisniewski (8e) et Urdapilleta (10e) se chargaient de les sanctionner. Les premiers "brassages", signe de la tension nerveuse qui habitait les 30 acteurs, se manifestaient également. Et puis tout à coup l'éclaircie. Palis réceptionnait une chandelle mal allumée, esquivait son défenseur et servait dans la course son centre Combezou pour le premier essai castrais du match (3-10, 19e). Coup dur pour les Iserois qui allaient à peine avoir le temps de se remettre de cette première offensive d'envergure qu'une seconde lame allait les faire chavirer. Lamerat, dans tous les bons coups, profitait d'un rebond capricieux pour s'infiltrer dans l'en-but de Grenoble. L'international français était repoussé mais il parvenait à servir Tulou qui aplatissait (3-17, 25e) !
Wisniewski-Urdapilleta : duel de snipers
Le CO aurait pu capitaliser sur cette avance au score mais les partenaires de Kockott s'embourbaient, à l'image de Tichit et De Klerk, tous les deux exclus temporairement (33e). Jonathan Wisniewski, lui, gardait ses nerfs pour passer deux coups de pied qui ramenaient les siens à 9-17 (36e). Même "topo" à la reprise où les hommes de Christophe Urios continuaient de se mettre à la faute sous la pression grenebloise. Face à un buteur de la trempe de Wisniewski, cela ne pardonnait pas. L'ouvreur alpin, impeccable, réduisait encore le score (21-23, 64e). Acculés, les Tarnais retrouvaient cependant le sens de la marche avant qu'il ne soit trop tard. Un nouveau coup de botte d'Urdapilleta (69e) et surtout un coup de génie de l'Argentin, qui tapait à suivre pour lui-même avant d'envoyer David Smith à l'essai en bout de ligne (21-33, 71e) pour ce qui aurait pu être le break définitif. mais il était écrit que le CO allait souffrir jusqu'au bout puisqu'un essai de Nemani jetait le doute sur les dernières secondes du match (28-33, 78e). Mais le sort avait choisi son camp, celui du réalisme castrais.
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