Cet article date de plus d'onze ans.

Boudjellal voudrait plus de billets pour les supporters

Le président de Toulon, Mourad Boudjellal a déploré mardi que son club ne dispose pas de plus de places pour la finale du Top 14, samedi contre Castres, estimant que les premiers servis "devraient être les supporteurs des deux clubs", en ajoutant que le club varois aurait pu vendre 25.000 billets.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Mourad Boudjellal

"Il y a 80.000 places au Stade de France, on a droit à 9.000 places, comme  Castres....C''est un  problème, il devrait y avoir des quotas en fonction des équipes et du nombre  d'abonnés", a encore estimé M. Boudjellal . "Ce serait bien aussi qu'on fasse profiter le grand public à des prix  autres que ceux packagés. Les premiers servis devraient être les supporteurs et non pas les parasites économiques du rugby français", a  encore lancé le président toulonnais montrant ainsi du doigt "les différentes agences affiliées aux organismes officiels, qui vivent sur l'économie du rugby".

Grosse ferveur sur la rade

Il faut dire que, autour  du club toulonnais, la ferveur est énorme. Sevrés de titre depuis le  Bouclier de Brennus de 1992, les supporteurs du RCT, ivres de joie après la  victoire en Coupe d'Europe, rêvent d'un doublé historique que seul le rival  toulousain a réalisé en 1996 à une époque où les clubs anglais ne participaient  pas à la Coupe d'Europe.

L'engouement populaire est tel que mardi, jour d'ouverture de la vente des places pour la finale contre Castres, les files d'attente étaient interminables  pour accéder au RCT Café où les quelque 9.000 places réservées aux abonnées ont été vendues dans la journée.  Les non-abonnés n'ont pas pu obtenir leur sésame pour la finale. Les déçus pourront se rabattre sur le stade Mayol qui devrait faire le  plein samedi à l'occasion de la retransmission de la rencontre sur écran géant.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.